Treyarch et Raven nous replongent dans les méandres d’un thriller d’espionnage pur jus, situé au cœur des années 90. Avec Call of Duty: Black Ops 6, attendez-vous à de l’action frénétique, des trahisons en pagaille et une ambiance envoûtante, le tout dans un contexte de guerre froide en fin de course. Si vous rêviez de parcourir le globe pour traquer de vils conspirateurs aux côtés de Frank Woods et sa bande de déclassés, vous voilà servis ! Ajoutez à cela une bonne dose de Zombies et un mode multi musclé, et vous obtenez un opus de Black Ops qui va en décoiffer plus d’un.
Commençons par le plat de résistance : la campagne solo. Franchement, Black Ops 6 nous livre ici un des meilleurs scénarios depuis bien longtemps dans la série, et surtout une campagne variée et intense. On est embarqué dans des missions nerveuses aux quatre coins du globe, de l’Irak à la Bulgarie en passant par les USA, avec pour objectif de débusquer des traitres qui se cachent jusqu’aux plus hautes sphères. Chaque mission est un vrai show, avec des scènes bourrées d’adrénaline et des surprises qui réveillent les souvenirs des plus grands moments de Call of Duty. Il y a aussi des surprises et des moments étonnants qui donnent l’impression de jouer au regretté F.E.A.R. ou même à Bionic Commando mais je n’en dis pas plus. Ah, et ce QG où on pourra se poser, améliorer ses capacités et choisir ses gadgets, c’est un vrai petit bonheur pour planifier la suite. Niveau durée de vie, on est sur 8 heures de jeu intenses en mode normal, mais ça peut varier en fonction de votre audace et de la difficulté choisie.
Côté multi, ce Black Ops 6 envoie du lourd. Avec ses 16 cartes au lancement, on a largement de quoi faire, entre 12 maps 6v6 bien léchées et 4 cartes Strike pour des combats en 2v2 ou 6v6. Les maps sont variées et bien pensées, avec un level design impeccable qui encourage l’exploration et l’initiative. Comme pour les opus précédents, on y retrouve les traditionnels modes multi des Call Of Duty (MME, MG, Domination, Élimination confirmée, Recherche et Destruction…). Quant au fameux mode Zombies, il fait un retour en force avec deux nouvelles cartes qui devraient donner du fil à retordre aux chasseurs de morts-vivants.
Alors, la vraie nouveauté de ce Black Ops 6, c’est l’Omnimouvement, une innovation bienvenue dans la saga. Grâce à ce système de déplacement hyper fluide, vous pouvez désormais courir, sauter, plonger, en avant, en arrière, sur les côtés, et même faire des retournements stylés à 360°. Si ce n’était qu’une option, vous pourriez passer à côté, mais voilà : une fois en main, c’est dur de revenir en arrière. En multi, ça change littéralement la donne, car les déplacements se font ultra-dynamiques et permettent des stratégies bien plus audacieuses. En mode campagne ou zombies, c’est un plus appréciable pour garder une longueur d’avance sur vos ennemis.
Techniquement, Black Ops 6 est un régal. Certaines scènes sont visuellement superbes, dignes des meilleurs blockbusters hollywoodiens, surtout dans les missions principales de la campagne où chaque explosion et chaque échange de tirs ont de l’impact. En multi, c’est certes un poil en dessous en termes de détails, mais ça reste supérieur à ce qu’on trouve dans la plupart des FPS aujourd’hui. Et que dire de la bande-son ? La musique colle parfaitement aux moments d’action, les bruitages sont percutants, et le doublage en français est de qualité. Treyarch et Raven ont clairement soigné l’immersion. J’ai kiffé !
En conclusion, Call of Duty: Black Ops 6 est un cru de haute volée, sans doute le meilleur opus de la série depuis plusieurs années. La campagne est captivante et immersive, le multijoueur bien équilibré, et l’omnimouvement modernise intelligemment le gameplay sans le dénaturer. Cerise sur le gâteau, il est disponible dès le premier jour dans le Game Pass Ultimate, ce qui en fait un must-have pour les abonnés et un jeu à ne pas rater pour les autres.