Camp Sunshine, c’est un peu comme un séjour à la colo, mais avec un taré en costume d’ours trop souriant qui veut transformer vos vacances en barbecue sanglant. Vous incarnez Jez, un jeune homme qui se réveille en pleine nuit, entouré de sang et de cris, avec un tueur en série déguisé en mascotte de camping prêt à jouer au chat et à la souris. Autant dire que ça ne fait pas vraiment partie du programme d’activités de l’été !
Visuellement, le jeu est un voyage dans le passé avec son pixel art 16 bits. Si vous espériez des graphismes à couper le souffle, préparez-vous à être déçu : on est plutôt dans le « mignon mais un peu moche ». Les décors sont sombres, mais pas de panique, votre lampe torche est là pour illuminer les flots de sang (et peut-être un peu de votre espoir). L’ambiance est bien plantée : entre le sang qui gicle et le côté camp d’été, on se dit que ce n’est peut-être pas le meilleur endroit pour faire un feu de camp.
La bande-son, quant à elle, est un peu comme le plat de spaghettis que vous avez oublié sur le feu (hein Théo) : ça sature, mais ça reste comestible. Les musiques donnent le ton, mais rien de bien mémorable. Et ces chuchotements étranges dans l’obscurité ? Peut-être des esprits de campeurs en détresse, ou alors j’ai laissé mon téléphone en attente avec mon assureur. Qui sait ?
Parlons maintenant du gameplay : ah, la jouabilité, ce vieux serpent qui se mord la queue ! Jez se déplace uniquement dans les quatre points cardinaux, donc si vous rêviez de zigzaguer comme un pro, il va falloir revoir vos ambitions. Il faudra oublier les diagonales. Imaginez un personnage qui avance comme s’il jouait à un jeu d’échecs : un pas en avant, puis un autre. Le bouton de course ? On dirait qu’il a un coup de nitro dans le cul, c’est bizarre. Mais au moins, on peut courir pour éviter le tueur. Mais pas longtemps, car on fatigue vite.
Il est important de noter que le jeu est entièrement en anglais. Pas de sous-titres en français pour les amateurs de frissons, donc il va falloir se débrouiller avec votre anglais scolaire. Après, on peut finir le jeu sans trop comprendre l’histoire, mais l’intérêt va vite s’évaporer. Il faut compter quelques heures pour sortir du camp en vie (ou pas, je ne vais pas vous spoiler quand même).
En résumé, Camp Sunshine est un petit jeu d’horreur qui se joue vite et s’oublie encore plus vite. Il n’est pas désagréable, mais vous ne vous retrouverez probablement pas à en parler autour du feu de camp. Si vous cherchez un frisson rapide et sans prise de tête, ça peut faire l’affaire, mais ne vous attendez pas à une œuvre d’art mémorable.