Konami continue de me faire plaisir avec l’arrivée de Castlevania Dominus Collection. En tant que fanboy patenté de Castlevania, je ne pouvais pas louper cette collection après une collection « advance » qui m’avait séduite malgré son côté baveux (ici) ! Nous allons avancer dans le temps avec la collection « DS » et du bonus du siècle passé (le fameux siècle de Jingoro) !
Tous les jeux présentés ont plutôt bien vieilli techniquement et sont sortis sur Nintendo DS. C’est du pixel de qualité Redgeouille 5 étoiles qui fait zizir et les musiques sont tout simplement à tomber. Pour les plus inquiets de la sauvegarde, on a un système indépendant de celui du jeu pour sauvegarder quand on veut et côté feature sympa, nous pouvons rembobiner pour éviter certains mauvais moments ou maladresses vu que les sauts peuvent parfois être un peu old school. De même, on aura des situations de combat où un mauvais placement et les ennemis font la fête à notre cul de façon qui peut être frustrante. Mais globalement, ça tient bien la route et je me suis surpris à repasser du temps sur ces jeux que j’avais apprécié à l’époque. Dans les classiques fanboys, vous avez aussi votre lot de galerie et autres bonus de styles et créations.
Si nous nous penchons sur les jeux, nous avons trois épisodes divers de bonne qualité sur le fond et avec une forme sympathique et chaque fois un peu différente. On commence donc, par ordre d’année, avec Castlevania: Dawn of Sorrow sorti en 2005. Nous allons à nouveau incarner Soma Cruz, après l’excellent Aria of Sorrow ! Une fois de plus, le futur (2035) n’est pas sans vampire et notre héros se retrouve au cœur d’un complot pour ressusciter notre vieux « pote » Dracula ! On retrouve le système de compétences que l’on bâti avec l’esprit des monstres vaincus et cet épisode est bien pêchu avec un héros qui déchire bien et un système de combat qui permet une variété pas négligeable. Vu que ce n’est pas un Belmont, je pardonne à Soma de ne pas utiliser le fouet !
Dans Castlevania: Portrait of Ruin, nous avons du descendant de Belmont en la personne de Jonathan Morris et notre jeune homme est en galère car en plus de devoir explorer le château de Dracula qui vient d’apparaître en pleine Seconde Guerre mondiale, notre BG ne sait pas utiliser comme il se doit le fouet familiale ! Heureusement, il va être aider par Charlotte, une jeune mage et le gameplay sera basé sur l’alternance entre Jonathan et Charlotte. Les deux devront œuvrer de concert par endroit et auront des capacités différentes. Jonathan étant le guerrier avec des armes et autres trucs comme un bon descendant de Belmont et Charlotte lancera des sorts . Un gameplay qui le fait avec une histoire bien sympa avec un lien avec les Belmont, de l’humour avec nos héros… Bref, un épisode que j’apprécie particulièrement.
Enfin, Castlevania: Order of Ecclesia sorti en 2008 et qui nous place fin 19ème siècle avec Shanoa, jeune guerrière élue de l’Ordre d’Ecclesia qui doit vaincre les forces du mal et retrouver un ancien camarade qui l’a rendu amnésique et qui est recherché par l’Ordre. Un épisode qui fait « moins » Castlevania » de prime abord pour le cadre mais qui se rattrape vite avec les niveaux labyrinthiques et le système de Glyphe qui fait un peu écho au système vu avec Soma. Le gameplay tente un truc mais est moins propre que dans le jeu précédent. Cela dit, le côté mystère et les glyphes vont donner envie d’aller découvrir cet épisode qui est à mon sens plus atypique dans son histoire.
En bonus, nous avons la version arcade de Castlevania, sortie en 1988, où l’on suit Simon Belmont tandis qu’il se rend au Château de Dracula pour sauver sa fiancée, qui a été enlevée par Dracula. Cette version est dans son jus et pique les yeux. On retrouve la façon atroce de gérer les escaliers que j’ai détesté dès le premier jour dans Castlevania sans compter le côté rigide et mal balancé du gameplay avec des graphismes qui ont mal vieilli. Ah oui, et le jeu est giga dur. Haunted Castle Revisited repense la version arcade de Castlevania. Cette version file un bon coup de balai aux graphismes pour un aspect plus propre qui rappellera les bornes d’arcade les plus sympas. Idem pour le gameplay qui est plus pêchu avec un système d’item qui donne le sourire au milieu d’une difficulté présente mais un peu plus vivable. Dans ces jeux, on appréciera bien la fonction rewind même si cela ne fera pas tout.
Castlevania Dominus Collection est donc une collection qui a très bien vieilli. Vous voulez du jeu à l’ancienne bien foutu ou vous voulez redécouvrir une saga que vous avez aimé ? Ce jeu est fait pour vous. C’est old school mais quand on voit certains jeux actuels qui jouent sur les mêmes ficelles (pixels et « metroidvania »), Castlevania Dominus Collection est un bon moyen de croquer la rentrée à pleines dents ! Cela dit, maintenant, ce que j’attends, c’est un nouveau jeu Castlevania !