Test de Check and Slash – Quand le Roi sort l’épée pour un duel sur l’échiquier

Qui ne connait pas les échecs? Un jeu d’esprit, de stratégie… et maintenant, d’action frénétique grâce à Check and Slash. Ici, point de longues réflexions sur la meilleure manière de placer son fou : on charge, on tape, et on espère ne pas se faire échec et mat par un pion revanchard. Ce roguelite malin nous propose un savant mélange entre combats rapides et mécaniques inspirées des échecs. Alors, ce cocktail est-il une ouverture brillante ou un mat précoce ?

Un concept original

Vous incarnez le Roi Noir, manifestement lassé de régner en attendant la fin de la partie. Armé d’une épée, votre mission est simple : libérer vos fidèles pièces Noires tout en bastonnant les ennemis Blancs. Le terrain, un échiquier géant, est divisé en salles interconnectées où vous affrontez vagues d’ennemis et obstacles croissants. Mais ne vous fiez pas à cette ambiance monochrome : derrière ce décor minimaliste, chaque déplacement compte, littéralement.

Les ennemis suivent des mouvements d’échecs classiques. La tour fonce en ligne droite, le cheval fait ses petites cabrioles en « L », et les pions avancent avec leur lenteur calculée. Cette mécanique ajoute une pincée de stratégie bienvenue : il faut anticiper les déplacements ennemis pour éviter de finir en purée royale. Heureusement, vous pouvez sauter plusieurs cases pour esquiver ou recharger vos attaques en bougeant. Ce système rend les combats dynamiques et exige une bonne dose de réflexion en pleine action.

A l’attaque !

Le cœur du jeu repose sur une boucle classique mais efficace : vous progressez, combattez, récoltez des bonus, mourrez (souvent), perdez une partie de vos avantages, puis recommencez pour devenir plus fort. Le gameplay est nerveux et agréable. Le Roi Noir se déplace avec une fluidité qui rend les affrontements plaisants, bien que certains ennemis, notamment ceux avec un bouclier, puissent vous donner envie de renverser l’échiquier.

Graphiquement, le jeu ne cherche pas à impressionner, mais il fait le job. Le décor en damier et les pièces animées sont sobres mais lisibles, ce qui est crucial dans un jeu où chaque mouvement compte. Les animations, bien que limitées, suffisent à maintenir l’immersion. Côté audio, la musique apporte un rythme agréable même si elle devient répétitive sur le long terme, tandis que les bruitages accompagnent bien l’action sans trop en faire.

Christophe Lambert va adorer ce jeu

Ne vous laissez pas tromper par son apparente simplicité : les boss vous donneront du fil à retordre. La difficulté croissante vous pousse à optimiser vos déplacements et à maîtriser les mécaniques pour progresser. Si vous aimez les jeux qui réservent une bonne dose de challenge, vous serez servi.

Avec ses 2000 G à débloquer assez rapidement, Check and Slash saura séduire les amateurs de Gamerscore. Un petit détail sympa pour gonfler son ego virtuel tout en prenant du plaisir à jouer.

Un boss redoutable

Check and Slash est un roguelite malin qui exploite avec brio les principes du jeu d’échecs tout en les combinant avec des combats dynamiques. Simple mais prenant, il offre une expérience rafraîchissante qui ne se perd pas en fioritures inutiles. Si vous cherchez un jeu sympa pour vous occuper tout en aiguisant vos réflexes et votre stratégie, ne cherchez pas plus loin : le Roi Noir vous attend.