Test de Cherry Tower – Grimpez haut et souffrez beaucoup

Et voici Cherry Tower, un jeu de plateforme pixelisé en 2D qui promet une aventure douce-amère ! On va suivre Cherry dans sa quête pour grimper cette tour infernale afin de rentrer chez elle, et qui sait, peut-être découvrir plus encore. Bien entendu, il faudra affronter des obstacles et des pièges pour atteindre nos objectifs !

Du pixel baveux pour mourir dans le flou

Cherry Tower se présente comme un pur jeu de die and retry. Graphiquement, c’est aussi dépouillé qu’une vieille NES fatiguée, avec des décors basiques et des animations à la limite de l’acceptable. Le personnage semble avoir été dessiné à la va-vite dans une flaque de sang. En bref, ce n’est pas le grand frisson visuel.

La bande son oscille entre une musique pas désagréable mais trop répétitive, et des bruitages qui sonnent comme des échantillons sonores sortis d’une poubelle. À la longue, ça peut donner mal aux oreilles.

Un petit côté Super Mario non?

Le gameplay propose un double saut efficace mais un saut de base trop lent dans sa phase de descente, ce qui complique sérieusement la tâche lorsqu’on doit calculer des trajectoires précises sur des plates-formes mobiles ou éviter des tirs ennemis. Malgré tout, le jeu reste relativement accessible et réactif.

Cherry Tower se résume à une succession de pièges dans un long niveau unique. Le timing et la dextérité sont cruciaux, car vous allez mourir souvent. Heureusement, les checkpoints sont nombreux, bien que parfois vous puissiez mourir une trentaine de fois avant d’en atteindre un. C’est prenant, certes, mais l’enrobage du jeu laisse à désirer avec son côté low cost.

Je saute et je me barre d’ici

Cherry Tower n’est pas le genre de jeu qui vous fera perdre une nuit blanche volontiers. Il y a un petit côté addictif propre au genre du die and retry, mais entre les soucis de saut imprécis, l’aspect visuel minimaliste et une bande son qui finit par taper sur les nerfs, on préférerait éviter de souffrir trop longtemps dessus.