Circus Interstellar est un jeu qu’Ettinsoft LLC a sorti genre en 2018 mais notre Xbox était épargné jusque là. Je n’y vais pas par quatre chemins dès l’introduction car après tout, nous sommes, comme dirait Riggs, sur : « un jeu bourrin avec des clowns ». Alors s’ils veulent la jouer hard, on va la jouer hard !
Dans le turfu, vous êtes un voyageur spatial mais votre vaisseau est abordé par un vaisseau géant qui ressemble à un cirque de l’espace. Mais loin d’être là pour nous faire passer du bon temps, les clowns présents sont du genre Killer Klowns (voir ici). Du coup, il va falloir buter tous les grands généraux clowns (et leurs sbires) à coup de fusil ! Je n’ai rien contre le pitch, c’est là pour poser son cadre. Avec Circus Interstellar, c’est tout le reste qui pêche !
J’ai commencé par explorer les options aux milieux des musiques criardes entre cirque et métal. Là, j’ai trouvé un comics qui présentent l’univers du jeu avec un peu plus de détails (vite fait hein). Et bien, le comics est hideux et autant rien mettre car cela ne m’a pas donné envie de jouer mais de vomir. J’ai tout de même lancé le jeu et finalement, le comics est cohérent avec le jeu !
Circus Interstellar est hideux ! On a du pixel approximatif et baveux comme un maquillage de clown qui aurait pris l’eau. Ce que l’on distingue navigue entre la laideur artistique et le mauvais goût. Les éléments de décors, qui explosent, ressemblent à des capotes de baleines fluos pleines et la plupart des clowns ont des looks usés et mal faits. Mêmes les boss semblent au bout de leurs pixels. La musique criarde dont j’ai parlé plus haut amuse cinq minutes avant de nous taper sur le système à force de tourner en boucle.
Le gameplay est un twin stick shooter classique sur le papier. Pad en main, j’avoue que le bouton d’esquive est aussi inutile que mal foutu et que le déplacement se suffit à lui-même. Le côté tir est sans saveur et même faire exploser des trucs ne m’a pas apporté la joie habituelle et tant espérée car oui, j’espérais un peu encore à ce stade de mon test.
Terminer Circus Interstellar n’est pas forcément difficile en terme de jeu mais cela le sera pour nos yeux et nos oreilles tant le jeu est moche. De plus, ce sera teinté d’un gameplay sans saveur qui fera passer les salsifis pour des légumes aussi plaisant qu’un plateau de frites ! Bref, Circus Interstellar prouve encore que des tueurs clowns dans un jeu vidéo, c’est la preuve que le jeu est mauvais.
