Test de CityDriver – Quand on arrive en ville !

CityDriver nous plonge dans les rues animées de Munich, nous offrant la possibilité de conduire une variété de véhicules, du petit citadin à la voiture de sport, en passant par des SUV et des voitures électriques. Les voitures sont des copies de vrais modèles de chez Tesla, VW ou Porsche, mais sans les licences officielles. Le jeu propose une exploration détaillée de la ville, avec ses monuments, ses bâtiments historiques et ses routes nationales. Des missions comme le transport de passagers ou la livraison d’objets sont disponibles, et vous pouvez même tester vos compétences de conduite sur un terrain d’entraînement spécialement conçu. Bref, sur le papier, CityDriver promet une expérience de conduite immersive et diversifiée.

J’espère que je n’ai pas oublié de la recharger hier.

En réalité, CityDriver se révèle être un simulateur de conduite en ville qui ne parvient pas à tenir ses promesses. Graphiquement, le jeu laisse à désirer : les textures sont trop brillantes, la ville paraît vide et datée, évoquant des jeux de deux générations précédentes malgré des effets de lumière modernes qui peinent à dissimuler ces défauts. La modélisation des voitures est correctes, au moins on reconnait les modèles dont elles sont inspirées, et il y a un peu d’effort au niveau des intérieurs. Et puis on peut ouvrir le coffre c’est cool.

Comme ça, cela donne envie… Dommage ce n’est pas le cas en vrai.

Mais bon, à part cela, il faut surtout parler du framerate qui est un véritable problème, particulièrement visible dans les rétroviseurs où l’image devient presque inregardable. Ces soucis de performance sont aggravés par une série de bugs et de crashs fréquents qui ramènent souvent à l’accueil de la console. Le problème de verticalité inversée dans les commandes, qui persiste malgré les ajustements dans les options, est particulièrement frustrant et donne l’impression de piloter un avion plutôt qu’une voiture. Dès que j’ai essayé de déplacer le regard dans l’habitacle pour démarrer, et bien je me trompais et je regardais le plafond. Génial !

Non ce n’est pas une Porsche

On peut aussi parler de la physique des véhicules qui est loin d’être réaliste, chaque accrochage transformant votre voiture en patineuse artistique. Cette incohérence rend les missions, déjà monotones, encore plus ennuyeuses. Les tâches se résument souvent à des livraisons répétitives, rappelant les missions FedEx les plus ternes. Munich, dans CityDriver, est également cloisonnée par des murs invisibles omniprésents, limitant l’exploration et brisant l’immersion. La bande-son, quant à elle, est décevante : la radio propose des musiques qui ne collent pas du tout à l’ambiance générale du jeu, et les bruitages, à l’exception du clignotant, sont pauvres et peu réalistes.

Qu’est ce qu’on s’amuse !

En conclusion, CityDriver est un jeu à éviter, même pour les amateurs de simulateurs de conduite. Ses nombreux défauts techniques, son manque de contenu immersif et ses missions ennuyeuses font qu’il vaut mieux sortir faire un tour en voiture pour acheter du pain. Ce n’est certes pas bon pour la planète, mais ce sera bien meilleur pour votre mental.