Covenant of Solitude, le KEMCO du moment pour ainsi dire vu que régulièrement, j’ai le droit à un nouveau RPG au tour par tour avec des pixels sauf pour les dialogues où des dessins façon manga viennent ponctuer nos excursions. Qu’est-ce qui nous attend dans ce jeu ? Déjà, il n’est pas un lapereau de trois semaines vu qu’il est sorti en 2013 sur mobile. Nous avons donc une arrivée « tardive » sur console et je m’inquiète un peu de ce que je vais trouver.

On découvre notre héros, Fort, un ado qui peut parler aux monstres ! Un statut qui fait de lui une cible pour ces congénères peu tolérants car pour eux, cette capacité qui fait de lui un « génie », renvoi à une époque sombre où certains auraient abusé de ce pouvoir. Fort est tout l’inverse, il est tout gentil mais le guerre vient frapper à sa porte. Du coup, ses pouvoirs se révèlent et il se met en route pour arrêter la guerre et en apprendre plus sur ses pouvoirs. L’histoire est sympathique et si au début, Fort est vraiment niais, il gagne en maturité au cours du récit.
Bon point pour l’histoire mais pas pour la technique. Si le côté RPG KEMCO en pixel est bien là, les pixels ne sont pas aussi sympathiques que les jeux plus récents. Peu précis dans des décors vides au milieu d’ennemis peu inspirés, Covenant of Solitude ne brillent pas par ses visuels. Même les dessins façon manga dans les dialogues sentent le renfermé. Côté musique, rien de fameux, au mieux, c’est oubliable…
Bref, pas fou techniquement mais le gameplay répond peut-être présent ? Sur le fond, c’est le système KEMCO facile à prendre en main. Ici, la subtilité vient de la capacité de Fort à créer des lien avec les monstres. Un bon moyen de choper des pouvoirs et de les combiner. Un système flexible permettant de donner des pouvoirs magiques à un guerrier ou de renforcer sa force selon votre style. D’avoir une option de soigneur même sur vos gros bourrin de magie du feu car c’est toujours pratique de se soigner. Bref, un système avec un potentiel intéressant.
Mais il faudra passer outre la technique car on se sent vraiment seul dans Covenant of Solitude. Les graphismes, le sentiment de vide des décors, les combats aléatoires qui finissent par devenir pesant dans certains donjons. Ces derniers sont d’ailleurs aussi inspiré qu’un chat devant une feuille de salade. Bref, Covenant of Solitude a une histoire et un gameplay qui peuvent séduire si l’on parvient à aller au-delà de l’aspect technique. Un jeu qui malheureusement baigne trop dans son jus et qui se fera facilement oublier face aux autres productions KEMCO.