Creatures of Ava est arrivé récemment dans le Xbox Game Pass, et ce qu’on peut dire c’est qu’il surprend par sa beauté et sa profondeur. Dès les premières minutes, on est frappé par la splendeur visuelle du jeu. Les couleurs éclatantes, les paysages variés et les détails soignés font de chaque moment passé dans ce monde un véritable plaisir pour les yeux. Les biomes se succèdent, chacun apportant son lot de découvertes et de merveilles. C’est comme déballer un cadeau à chaque nouvelle étape, où la curiosité nous pousse à avancer pour voir ce que le jeu nous réserve.
On incarne Vic, une chercheuse arrivée sur la planète Ava pour participer à un projet ambitieux : sauver les animaux de l’infection qui ronge peu à peu ce monde. La mission rappelle l’histoire de l’arche de Noé, mais dans une version futuriste et pleine d’espoir. Ce qui pourrait ressembler à une mission simpliste se transforme en une réflexion plus profonde sur le sauvetage de la nature et sur ce que cela implique vraiment. Vic, tout au long de son voyage, est confrontée à des petits dilemmes moraux. Peut-on vraiment sauver une planète entière ou faut-il se contenter de préserver ce qui peut encore l’être ?
Le gameplay est à l’image du reste du jeu : innovant et en accord avec le message qu’il souhaite transmettre. Ici, pas de violence ni de combats sanglants. L’accent est mis sur l’évasion et la défense. Armée d’un bâton magique, Vic doit purifier les animaux corrompus par l’infection, non pas en les blessant, mais en les libérant. Les combats se transforment alors en un exercice de contrôle de foule, où l’on doit éviter les attaques tout en cherchant à sauver le plus d’animaux possible. Cette mécanique, à la fois simple et ingénieuse, renforce l’idée que la destruction n’est pas toujours la solution. Puis, en terme de gestion de foule, j’ai quelques bases grâce à Fouloscopie sur YouTube.
Au-delà des mécaniques de jeu, ce qui marque véritablement, c’est la manière dont le jeu parvient à susciter l’émotion. Les rencontres avec les habitants locaux, les Naam, sont empreintes d’humanité et de chaleur. Les personnages sont écrits avec soin, et même si certaines performances vocales peuvent laisser à désirer, les dialogues textuels parviennent à transmettre toute la profondeur des échanges. Les quêtes secondaires ont également un réel intérêt et ajoutent une couche de tendresse et de bienveillance au jeu.
Cependant, tout n’est pas parfait. La caméra peut parfois poser problème, rendant les combats un peu confus, surtout lorsque les animaux sortent du champ de vision. De plus, la carte du monde peut être difficile à naviguer, avec des chemins qui ne sont pas toujours évidents à trouver. Malgré ces petits défauts, l’expérience globale reste très positive.
Enfin, Creatures of Ava n’est pas seulement un titre à admirer, c’est un jeu à ressentir. Il parvient à allier des mécaniques de gameplay classiques à une vision nouvelle, axée sur la préservation et le soin plutôt que sur la destruction. Avec son univers riche, son histoire émouvante et ses personnages attachants, Creatures of Ava s’impose comme une des belles surprises de l’année, un jeu qui touche le cœur tout en offrant une aventure mémorable.