Cyber Mission est un jeu qui m’a donné envie de jouer au départ avec son côté shooter où je vole en armure avec un flingue tel le héros du dernier Valfaris (ici). Mais j’ai failli lâcher le jeu au bout de 3 minutes. Comment peut-on passer d’un tel extrême à l’autre ? Bon, le scénario tient sur un post-it posé sur le front de Redge : des méchants foutent le bazar, on envoie les meilleurs des meilleurs pour les poutrer ! Honnêtement, ce n’est pas la mise en scène de Cyber Mission qui va vous passionner ou vous captiver.
Ensuite, on passe, après 30 secondes d’exposition à la baston mais on ne commence pas avec notre gars en armure volante qui défouraille ! Au début, on pilote un vaisseau énorme qui fait la moitié de l’écran, qui a une hitbox variable dans le sens où parfois je suis touché et d’autres fois non et où, en volant aussi dignement qu’une enclume, je dois buter les ennemis et des gros météores. Et encore, je crois que ces derniers, ils sont souvent inoffensifs mais comme ce n’est pas systématique, j’applique le fameux : « ils foncent droit sur nous » !
Après ce moment d’une pénibilité rare et au game over frustrant, vous tombez sur la partie « normale » du jeu : votre type qui volent et qui tire. Et c’est à peine mieux.
Certes, il vole bien mais le système de drone qui vous accompagne apporte peu de chose et on finira par adopter une position par défaut. Mais en plus, l’efficacité de vos tirs sera somme tout relative et on a aura l’impression d’essayer de gonfler un ballon de baudruche avec une table ! Bref, rien ne va vraiment dans Cyber Mission et ce ne sont pas les graphismes qui vont vous transporter non plus. Très basiques, je n’ai pas eu la sensation de voyager ou d’avoir l’œil un tant soit peu choyé !
Cyber Mission avait un certain potentiel quand j’ai regardé les premières images et une vidéo du jeu. Mais manette en main, c’est mission impossible pour trouver des qualités à ce titre.