KEMCO a la bonne idée de sortir son nouveau RPG en pixel le 14 février et c’est sûrement une déclaration d’amour de KEMCO envers ce style de jeu. En effet, si vous nous suivez, vous aurez l’impression que chaque mois, je teste un RPG en pixel de chez KEMCO et vous n’aurez pas la berlue ! Cela dit, nous avons une base sympathique en général et on peut donc s’amuser à chaque fois ou trouver l’univers qui nous sied le plus.
Dans Dead Dragons, nous allons suivre Will, un jeune garde bien résolu à sauver son village et à prouver que les dragons, sensés avoir disparu, sont toujours vivants ! Alors, vous allez me dire, quand on cherche, on trouve mais si ce n’était pas le cas dans Dead Dragons, on aurait sûrement un jeu qui fini dès l’introduction : « et Will compris qu’il n’y avait pas de dragon et est rentré chez lui boire une bière ! ». Que nenni, ils ont survécu, Will va rencontrer des nanas comme la mystérieuse Shikina qui kiffe les dragons et Will va tâcher de connaître la vérité sur les relations humains/dragons ! L’histoire est sympathique, l’humour KEMCO est toujours là bien que plus discret dans cet épisode vu que Will est un jeune homme plutôt sérieux et discret malgré un caractère passionné. Mais c’est un plaisir de suivre l’histoire.
J’aurais aimé cependant qu’à l’instar d’autres jeux KEMCO, la quête principale soit rappelée quand on active le menu. Parfois, j’avais un doute sur l’objectif et j’aurais aimé ce petit rappel. Par exemple, je me suis cassé d’un lieu que je devais explorer car je ne me rappelais plus que je devais explorer une zone en plus dans ce lieu. Cela m’a valu un aller-retour et quelques moqueries de mes comparses de la rédaction (« Korganor, quand ce n’est pas pour la bouffe, il a la mémoire courte ! « ) !
Pourtant, les menus sont dans le style des autres productions KEMCO et on retombe vite sur ses pieds. Idem pour le gameplay qui joue le tour par tour. Dans Dead Dragons, vous aurez cependant le choix entre une zone de touche pour certaines compétences (haut, gauche, droite), je n’ai pas hyper saisi ce que ça changeait mais j’ai l’impression d’avoir eu plus de coup critique par moment (ou de la chance de fou). Toujours est-il que si je trouve le point faible trois fois, je peux envoyer la purée. Dans mon cas, c’était surtout si j’avais du giga bol trois fois mais cela ajoute une certaine émotion au combat.
Mais je peux surtout modifier à chaque action le positionnement de mes personnages afin de renforcer l’attaque ou la défense selon l’évolution du combat. Une fonction bien pratique dans les combats de boss. J’ai également apprécié que Dead Dragons soit l’un des rares RPG KEMCO où je puisse répartir des points sur des capacités à chaque niveau. Cela n’est pas toujours le cas et c’est une fonction que j’apprécie grandement pour justement façonner mon groupe à ma convenance et élaborer un plan de développement de mes perso tout au long du jeu.
Techniquement, c’est du RPG KEMCO en pixel. Certes, on voit que le pixel est un peu plus poli que les jeux d’il y a trois ans mais nous sommes toujours sur un standard SNES. Dans Dead Dragons, j’ai pesté contre certains éléments de décors comme des souches d’arbres qui viennent nous gêner mais globalement, ça se laisse jouer. Surtout que les musiques sont sympathiques sans être révolutionnaires pour autant.
En résumé, Dead Dragons est un RPG KEMCO classique sur la forme mais intéressant sur le fond. Que ce soit l’histoire ou le système de jeu (combat et évolution des perso), il propose quelque chose d’intéressant qui mérite que l’on s’attarde sur ce jeu quand on aime les RPG à l’ancienne et les RPG KEMCO.