Test de Deep Deep Deep Nightmare – Vous en rêviez ?

Deep Deep Deep Nightmare est un jeu QUByte Interactive. Autant dire que comme dirait Riggs, je m’attends à « un petit shooter vu de haut minimaliste » au vu du studio et de la couverture du jeu. Personnellement, j’aime bien l’idée d’un certain minimalisme, cela libère l’esprit pour tout un tas de choses. Ma garde robe est un bon exemple et je ne compte plus les fois où Riggs me disait que « allez, achète cette manette, elle est belle » et que je lui répondais que j’avais déjà une manette pour jouer. Du coup, c’est lui, qui succombe à chaque nouvelle manette et de mon côté, cela donne encore plus de valeur à la manette rouge qu’il m’a offerte. Mais plutôt que de parler accessoires, retournons dans Deep Deep Deep Nightmare !

Qui s’endort en se grattant le cul…

Je me rappelle cet épisode d’une série où le personnage mangeait avant de se coucher et que ses parents lui disaient de ne pas le faire car il ferait des cauchemars. L’épisode était marrant mais j’avais retenu la leçon : ne pas manger avant de me coucher. Visiblement, notre héros n’a pas vu cette série (trop jeune) et il n’écoute pas sa maman alors il s’empiffre et file directement au lit au lieu d’attendre un peu. Du coup, il tombe dans un monde de cauchemar et pour s’en extraire, il va falloir tenir tête aux monstres à coup de bastos ! Le principe est une bonne excuse pour aller tirer partout et le pitch est lancé en 15 secondes. Parfait pour aller dans le vif du sujet.

Faut que j’arrête les Monster Munch avant de dormir !

Deep Deep Deep Nightmare est un jeu vu de haut en twin stick shooter, nous avons différentes balles possibles et nous pourrons jongler entre les différentes possibilités pour survivre : balles normales et infinies mais peu puissantes, tir large, tir rapide, … Nous sommes vite à la maison et le côté roguelite du jeu est justifié par le côté « s’échapper des cauchemars » et dans ce monde, chaque run donnera des ressources pour devenir plus fort, avoir plus de tirs possibles, … Une recette connue mais on peut dire que c’est efficace. Après, il ne faut rien attendre de spécial, nous combattons dans des arènes pour aller dans une autre arène jusqu’à un boss. Rien de foufou dans les arènes : les ennemis poppent et nous tâchons de les éviter en tirant partout. Dommage que les arènes ne soient pas plus variées. Idem pour les améliorations, nous avons pas mal de trucs à débloquer mais elles coûtent un bras. Ajoutant une dose de répétition à l’ensemble.

Je vise super bien dans mes rêves !

Techniquement, c’est un minimalisme assumé et notre personnage est mignon mine de rien. Alors, tout est sombre dans la zone des cauchemars mais c’est plus facile à vendre qu’une zone cauchemardesque pleine de couleurs me direz-vous. La bande son est là mais rien de spécial et de transcendant. Vous pourriez l’enlever et jouer sans que cela serait pareil.

Deep Deep Deep Nightmare est l’un de ces petits jeux indé qui sont sympathiques à défaut d’être mémorables. On a une recette connue, une ambiance mignonne et c’est déjà ça.