Test de Despelote – Du style sans gameplay ?

Riggs me l’a vendu comme un très bon jeu et au final, je me suis autant ennuyé que quand je regarde un match de l’OM de De Zerbi. Despelote, c’est un peu comme le crack que la presse te survend, le joueur qui fait des étincelles mais seulement quand les caméras sont éteintes : je vous le dis dans le blanc des yeux, je n’ai pas aimé Despelote malgré des notes très élevées par la presse et je vais vous expliquer pourquoi.

2001, l’équipe de football de l’Equateur essaye de se qualifier pour la Coupe du Monde : le pays entier se met à rêver. Le joueur incarne des moments de vie d’un petit enfant de 8-9 ans. Avec ses amis, il profite du temps de la récréation pour jouer au foot. Le ballon rond rythme le jeu mais ce n’est pas pour autant un jeu de foot, loin de là. Despelote, c’est une expérience narrative et sensorielle au style très particulier. Et justement, sa DA est très originale comme vous pouvez le voir ci-dessous mais pour ma part, cela me fait plus mal aux yeux qu’autre chose. La couleur de l’image change au fil du temps pour bien marquer les changements de période.

L’histoire ne m’a pas touché au point de vouloir m’investir à fond dans le jeu. Sûrement la faute aussi à un gameplay trop simple, trop lent. Il n’y a ni quête, ni chose à faire. Le temps défile et nous devons attendre la nuit ou l’orage jusqu’à ce que la madre vienne nous chercher. Il n’y aucune indication et je me suis souvent retrouvé à me demander ce que je devais faire.

Bref, je me suis ennuyé. Despelote est disponible sur Xbox depuis mai au prix de 13.99 euros si jamais vous êtes courageux et/ou curieux!