Afil Games édite un énième jeu qui sort des sentiers battus. En effet, Dice Assassin propose d’incarner un Assassin qui ressemble à certains protagonistes de la franchise phare d’Ubisoft. Néanmoins, ici, tout se joue sur un damier. Cet opus mélange habilement jeu de carte et lancé de dé.
J’ai beaucoup aimé les premiers niveaux de Dice Assassin. Le temps de comprendre comment optimiser les coups, améliorer les déplacements et éliminer les ennemis sans se faire toucher. Cependant, très vite, les ennemis se ressemblent tous, j’ai été jusqu’au niveau 67, et je peux vous dire que je n’ai rencontré que des rats, des grenouilles, des masques, des chauves-souris et des totems. J’aurais apprécié l’intégration de nouvelles menaces plus on avance.
Contrairement à mon souhait, plus on avance plus le jeu devient facile. En effet, de temps en temps après les salles, vous pourrez acheter des cartes, qui font office de pouvoir passif ou actif. Elles vous servent également comme arme. Donc, si vous avez des épées, une masse, une faux, vous pourrez alterner chaque fois entre ces armes. Les dégâts sont calculés chaque début de tour à partir d’un lancement de dé qui se fait automatiquement de manière aléatoire. Enfin, au début c’est aléatoire, et plus on avance plus on peut améliorer notre personnage. Cette amélioration inclus un +1 sur la valeur de vos dés, et c’est cumulable.
Outre le fait que cet opus est plaisant, il ne propose vraiment pas beaucoup de rejouabilité. En effet, comme dis précédemment, niveau 67 j’ai rencontré six ennemis différents, toujours dans la même salle qui change juste de couleurs. Une fois que j’ai quitté le jeu pour y revenir quelques heures après, j’ai dû recommencer niveau 1. Frustrant.
Avec son petit prix malin, Dice Assassin propose un gameplay atypique et suffisant. Outre la découverte de ce gameplay, tout le reste laisse à désirer. On tourne rapidement en rond malgré les nombreuses cartes qui améliore le jeu. J’ai dû en utiliser à partir du niveau 45 pour voir les effets, autrement j’en ai jamais eu besoin. En fait, si vous voulez découvrir cette excellente idée, foncez, mais ne vous attendez pas à un incontournable.