Doom est de retour et il compte bien poser ses grands plats sur les tables ou ses couilles sur la commode ou… bref, la licence est de retour, on le sait tous, annoncé à grands coups de teaser et de « Day One » pour le Game Pass ! Le genre de fast FPS de légende et à la rédaction, on y a tous fait un tour (sauf Théo qui est mineur). Et si je dois dire que j’aime Doom et Doom Eternal, je n’étais pas le meilleur de la planète car il me manquait un truc ! En bon bourrin du corps à corps avec des armes ad-hoc et c’est là où Doom The Dark Ages vient frapper à ma porte en me tendant un bouclier !
Doom : The Dark Ages vient faire vibrer la corde Métal Hurlant qui vibre en moi ! Vous savez le genre d’univers où le métal, le moyen âge, des armes modernes ou futuristes et une grosse paires s’unissent dans un esprit totalement WTF qui donne la trique ! Imaginez une planète avec un peuple bien bourrin gonflé aux hormones où les soldats sont un mélange de Space Marine, de Gears et de Conan le Barbare. Ces gars-là luttent contre les forces des enfers et ils en chient des ronds de chapeaux ! Alors ils font appels au Doom Slayer : un super guerrier qui déteste les démons et dont le seul but est de les démolir ! Mais notre Slayer est en laisse car contrôlé par une caste alien chelou. Bref ! Tout ça pour dire que notre Slayer ne va pas aimer être en laisse et qu’il ne va pas aimer que les démons pullulent. Pour tout ça, une seul solution : tout dégommer et à la flamme façon moyenâgeuse !
On a un scénario à l’instar du dernier opus ! Pendant ou après l’un des 22 chapitres du jeu, on a de l’exposition et de l’intrigue. Au début, on ne pige pas tout mais on va comprendre que dans Doom : The Dark Ages, c’est à celui qui pisse le plus loin. Pas de grandes questions rhétoriques, on pose le cadre pour savoir pourquoi on se bat ici ou là. Mine de rien, tout ça contribue à l’ambiance débridée ! Car qui dit action bourrine et médiéval futuriste (que même le Beowulf de Christophe Lambert fait film joyeux ou que Warhammer 40K serait un cousin proche), dit on lâche tout ! Vous voulez un mecha géant qui martèle les démons ? OK ! Vous voulez un dragon avec des sulfateuses ? OK ! Rien n’est de trop dans Doom : The Dark Ages ! La découverte de chaque arme est un moment de plaisir et on se demande quel nouveau plaisir on va nous offrir ! Et il faut avouer que le côté Medieval Spawn du héros est à tomber par terre et que pourfendre les hordes infernales avec lui sera jouissif !
Doom : The Dark Ages repose quand même sur un concept de base : le bouclier ! On retrouve des fusils à pompes et autres trucs qui tirent mais ici, on s’appuie sur le bouclier ! Le genre d’objet pour attaquer et défendre que je kiffe (ça me rappelle Athéna dans la pré-séquelle de Bordelands mais en plus bourrin). Ici, les gâchettes que les autres FPS utilisent pour viser, servent à utiliser le bouclier : on se protège, on charge, on le lance tel Captain America sous stéroïdes et on profite du spectacle. Parfait pour renvoyer un tir, se rapprocher d’un ennemi avant de le matraquer ou de lui offrir un tir à bout portant… Bref, il fait le café et c’est un régal ! Je kiffe également le fléau d’arme ou l’arme qui balance des boules avec une chaîne ! Tout est dans la subtilité et le jeu ne manque pas de nous récompenser en vie et armure pour ça !
Idem pour les effets en tout genre, Doom : The Dark Ages balance la sauce pour que l’action ne ralentisse pas. Certes, certains décors pourraient paraître moins « lisses » mais l’action ne faiblit jamais et l’ensemble du jeu forme un tout cohérent ! La musique et les bruitages collent parfaitement à l’ambiance et si les précédents Doom me laissaient heureux mais tout le temps vénère, ici, je me sens euphorique tant tout semble prendre du sens et virevolte à deux cents à l’heure ! Le terme de Fast FPS n’est pas usurpé dans Doom : The Dark Ages et ce jeu de bouclier entre jet qui découpe et charge destructrice rend Doom : The Dark Ages gratifiant !
Idem pour le jeu qui comporte comme je l’ai dit 22 chapitres. Donc entre 15 et 20h pour finir le jeu selon vos capacités et votre envie de tout trouver. En effet, on peut jouer en facile pour profiter du massacre ou en giga dur pour souffrir et crever définitivement en cas d’échec ! A vous de voir, mais c’est bien de penser à tout le monde et les modes de jeu sont plutôt bien équilibrés entre eux. Pour la durée de vie, on peut foncer et se faire plaisir ou explorer un tantinet les niveaux pour découvrir les secrets et autres afin d’avoir plus de vie, d’armure, d’or pour augmenter ses armes ou des goodies comme des apparences d’arme, d’armure, de Slayer ou autre. Mine de rien, ils seront parfois bien planqués ou ils seront dans des zones reculées sur les niveaux semi ouverts les plus vastes.
En résumé, Doom The Dark Ages ne frappe pas fort ! Il frappe très fort ! Il fait fi du multi pour une expérience solo intense comme on les aime. Je n’avais pas pris autant de plaisir sur un Fast FPS depuis Shadow Warrior 3. Bref, que ce soit en achat ou via le Game Pass, Doom : The Dark Ages est un jeu à ne pas louper car lui, il ne vous loupera pas !