Drug Dealer Simulator de Ultimate Games S.A. est sorti mi-avril et vu que Shinzay a déjà fait son quota de « simulator », c’est pour moi ! Surtout que bon… J’ai déjà testé des jeux sur des vendeurs de drogues en tout genre. Alors regardons si ce jeu, c’est de la bonne !

Bienvenue dans un quartier pourri, d’une ville qui l’est tout autant ! Après une grosse teuf, vous avez, en plus d’une gueule de bois, rendez-vous avec un dealer qui va vous apprendre les ficelles du métier. A vous donc d’apprendre à refiler les drogues diverses et variées, voir de faire vos trucs maison. Sur le papier, rien de fufu mais Drug Dealer Simulator propose une vue 1ère personne qui inclut les deals en eux-mêmes : on se balade dans la ville pour refourguer le matos mais il ne faut pas se faire choper. Si au début, tout le monde s’en bat les couilles, assez vite, on repèrera les allées sombres, on évitera les flics et on planquera sa dope où il faut chez soi.
Sur le papier, on peut penser que ça sera pas si mal. Mais manette en main, Drug Dealer Simulator est rude. Modélisé sur un vieux mod mutant entre GT3 et Superman 64, vos yeux vont saigner abondamment. Surtout que chanceux comme je suis, j’ai eu le jeu qui a planté avant de pouvoir sauvegardé donc j’ai dû me retaper certains passages sachant que zapper les dialogues… C’est mort ! Bref, de la joie.
Autant que de déplacer notre personnage car même s’il bouge relativement bien, ce n’est pas non plus bandant. Et vu que nous devons aussi gérer les inventaires… là, c’est la cata et d’ailleurs, mes plantages ont tous eu lieu dans ces menus là !
Aussi bien sur le fond que sur la forme, Drug Dealer Simulator ne fait rien pour me vendre du rêve. C’est sans entrain qu’on a des dialogues, la ville est morne. Toute la ville semble être sous tranxen et les PNJ poppent du ciel régulièrement en errant comme des zombies…
Drug Dealer Simulator n’a pas grand chose à sauver. Dites non à la drogue, dites non à Drug Dealer Simulator !