Dans Duck Run, vous incarnez un courageux canard dont la mission est simple : courir, sauter et esquiver pour survivre à une série de 40 niveaux de plates-formes semés d’embûches. Mais attention, ici, pas de pause ni de bec en l’air : chaque obstacle exige un timing impeccable et une maîtrise chirurgicale des commandes. Prêt à plonger dans l’action ?
Le concept est clair comme de l’eau de mare : deux boutons, un pour sauter (avec une durée ajustable en restant appuyé) et un pour dasher. On pourrait croire que c’est simpliste, mais Duck Run prouve qu’avec peu, on peut faire beaucoup. Les niveaux se corsent rapidement, mais grâce à des checkpoints bien placés et des respawns immédiats, la frustration ne s’éternise jamais. Quelques nouveautés ponctuent l’aventure, comme ces bulles magiques qui permettent un double saut. Ces ajouts, bien que rares, cassent la monotonie et rajoutent un peu de défi au mix.
Si vous cherchez un jeu tranquille pour vous détendre, Duck Run n’est pas pour vous. Les niveaux deviennent vite des casse-têtes où chaque mouvement compte. Pourtant, grâce à leur courte durée, on a cette sensation addictive du « juste un dernier essai » qui nous pousse à continuer malgré les échecs répétés.
Visuellement, Duck Run joue la carte de la simplicité. Le style pixel art avec des couleurs pastel fait le job, bien que le pauvre canard n’ait que deux animations à son actif. Heureusement, le scrolling du décor ajoute un soupçon de dynamisme. Bref, c’est pas la claque artistique de l’année, mais ça tient debout si on n’est pas allergique au pixel de la scène indé.
La musique est correcte, ni mémorable ni ennuyeuse. Elle accompagne sans vraiment briller, tout comme les bruitages limités mais fonctionnels. On aurait aimé un peu plus de variété, mais pour un jeu de cette envergure, c’est suffisant. Les amateurs de gamerscore seront ravis : Duck Run propose 2000G à débloquer. Une aubaine pour booster votre score en quelques heures, même si cela exige un brin de persévérance pour surmonter les derniers niveaux.
Duck Run est un petit jeu de plates-formes efficace qui ne réinvente pas la roue, mais remplit son contrat avec brio. Simple, addictif, et parfois frustrant, il est parfait pour de courtes sessions. Avec son gameplay précis et ses 2000G à la clé, il plaira autant aux amateurs de défis qu’aux chasseurs de succès. En résumé, un canard qui a du mal à voler, mais qui sait bondir jusqu’à votre gamerscore.