Ducky Dash annonce tout de suite la couleur et c’est du vert ! Vert comme les jeux Game Boy d’autrefois. Old School Vibes, studio derrière Ducky Dash a souhaité rendre hommage aux jeux de plateforme de la légendaire console portable de Nintendo.
Alors ce Ducky Dash, canard laqué ou canard claqué ?
Sah quel plaisir de replonger en enfance avec des pixels monochromes bien gros et de la musique chiptune ! Alors, oui, pas de quoi faire suer la Xbox Series X, mais là on est face à une petite production avec tout ce que cela implique.
Ducky Dash semble reprendre une partie du design de Kirby mais son gameplay est bien différent. Ici, il n’est nullement question de gober des ennemies pour les recracher mais seulement de parcourir 35 niveaux en ramassant toutes les pièces pour déverrouiller la porte qui permet d’accéder au niveau suivant. Des obstacles tels que des piques ou autres éléments tranchants signent notre arrêt de mort au moindre contact. Il en est de même pour toutes les bestioles que l’on croise au fur et à mesure du jeu. Tout veut notre mort et la seule solution c’est l’esquive.
Ducky peut sauter et dasher, mais ne peut pas voler. Pour parcourir les niveaux il faut maîtriser l’enchaînement entre les sauts, les dash et les wall jump (saut depuis un mur) tout en faisant attention aux différents éléments mortels mobiles. Rien de plus, rien de moins, un bon vieux try and die au bon goût de rétro. La mafia du pixel perfect sanctionne assez sévèrement cependant parfois on se surprend à mourir à cause d’une hitbox approximative.
Pas d’histoire, pas de boss, rien que du parcours.
La DA est assez classique, on traverse des niveaux avec une difficulté relativement progressive mais quelques fois en dents de scie. La bande son chiptune est mignonne mais pas mémorable pour autant.
Quelques éléments, pourtant essentiels manquent à l’appel. Par exemple, il n’y a aucune indication sur l’écran de sélection des niveaux qui nous permet de savoir si l’on a accompli tel ou tel tableau. Comme on peut attaquer dès le départ l’un des 35 niveaux sans se soucier de l’ordre c’est un peu confus. Alors pour se repérer, on fait confiance aux succès qui se débloquent après chaque niveau parcouru. C’est une méthode peu commune mais ça fonctionne.
Autre élément qui aurait pu apporter un peu de challenge c’est un chronomètre afin de se challenger à la manière d’un Nintendo World Championship. Par conséquent Ducky Dash ne dispose d’aucune rejouabilité, car cela n’a pas d’intérêt. Dommage.
Au final, Ducky Dash est une petite production sympathique mais elle manque un peu d’originalité et surtout de rejouabilité. Ni canard laqué, ni canard claqué, un canard boiteux, un petit kif sur le pouce et puis s’en va…