Test de Dustborn – De bonnes idées pour une mauvaise réalisation…

Petit tour aux toilettes pour lire les derniers tests XboxOrNot

Imaginez un road-trip suite à une mission de cambriolage raté, vous partez avec votre meilleure amie, un patron qui connaît le plan mais ne divulgue pas tout, et enfin une charmante personne qui a un passé tumultueux avec l’héroïne. Ce voyage n’étant pas de tout repos, il faut éviter la Justice, les frontières et maintenir une cohésion d’équipe. Ah, oui, tous les personnages sont des Anomes (entendre par là des anomalies). Tout notre groupe a des pouvoirs, Pax, l’héroïne a le pouvoir de bouleverser les gens avec ses Vocas, Sai, sa meilleure amie, a une force incroyable. Quant à Noam, iel, comme précisé dans le jeu, peut utiliser ses mots pour calmer les maux. 

On ne peut nier que cet opus est beau.

 

Nos vigoureux aventuriers fuient une ville de fasciste (d’après leurs mots) car les Anomes ne sont plus les bienvenus et doivent vivre cachés. Ces derniers possèdent une différences majeures, ils ont des pouvoirs. Alors, pour passer inaperçue ils se font passer pour un groupe de rock : les DUSTBORN. Ainsi, voyageant de ville en ville pour performer, on rencontre différents personnages authentiques avec des histoires que vous aurez tout le luxe de découvrir. 

Elle a devait ? Comment ça ?

Pour ma part, j’ai terminé le jeu avec beaucoup de difficulté. J’ai trouvé l’histoire longue, et les dialogues parfois redondants. J’ai aimé la diversité des personnages, je pense qu’une grosse majorité des gens sont représentés ici. Malheureusement, je n’ai pas pris de plaisir à subir les longs dialogues interminables, alors que j’adore les jeux du genre. Vos choix auront des conséquences, mais pour ma part, j’ai pas eu l’impression de bien tout maîtriser. 

Apaiser vos cœurs et n’ayez aucune rancune.

Dustborn est en VOSTFR et la traduction est bourrée de fautes, c’est illisible. Par exemple, un ami a besoin de « toit », non pas d’une charpente… Ce type d’erreur est présente pour plusieurs mots et dans plusieurs chapitres. La longueur des dialogues étant déjà conséquente, l’impossibilité de les accélérer est vraiment pénible. Je ne vous raconte pas lorsque le texte possède de nombreuses fautes. Cela rend l’expérience forcément moins agréable.

Petite musique d’Outer Wilds, quelques guimauves…

Enfin, l’histoire reste cocasse. On fait amie/ami avec des gens qu’on vient à peine de rencontrer, on les écoute et on suit même leurs conseils au détriment de notre première mission : devenir libre.

Je crois qu’il faut prendre l’ASCENSEUR.

Finalement, on se retrouve avec un titre long avec un scénario capillotracté. Je n’ai pas boudé mon plaisir tout le long, mais j’ai trouvé certains passages vraiment ennuyeux. Cependant, l’aspect Guitar Hero pour les concerts est chouette. Il manque un score plus représentatif de la qualité de nos shows. Par exemple, au début j’avais eu une mauvaise expérience à un contrôle routier alors que je n’avais pas eu cette impression d’avoir raté beaucoup de notes. Alors, si vous aimez les jeux scénarisés, ce n’est pas le meilleur mais il fait son taf.