Le travail tue… ou presque. Voilà le pitch de Factory Escape, un petit jeu de plateforme où Max, un employé pas franchement bien traité, décide qu’il est temps de sortir de son usine, quitte à sauter au-dessus des pics et rouler sous des lames géantes. Vingt niveaux, une clé à récupérer et une porte à ouvrir : simple, mais efficace… en théorie.
Dès les premières minutes, le concept est clair : sauter, esquiver, rouler. Max dispose d’un dash en roulade, d’un double saut bien pratique et même d’un petit parachute pour adoucir ses atterrissages. Côté gameplay, ça tient la route. Les contrôles répondent correctement, et on prend un certain plaisir à zigzaguer entre les pièges. Rien de révolutionnaire, mais rien de frustrant non plus. Par contre, vu l’état de l’usine, on espère qu’ils ont un bon contrat d’assurance pour ces pics omniprésents et ces scies circulaires un peu trop enthousiastes.
Graphiquement, on nage en plein classicisme pixelisé. L’ambiance visuelle est grise, froide, presque austère. L’usine ressemble à une prison où le design des plateformes a été sous-traité à un stagiaire en burn-out. Max, quant à lui, bénéficie de deux animations, et c’est tout. Oui, le minimalisme a son charme, mais ici, c’est plutôt du côté « vite fait, vite oublié ».
Niveau sonore, la musique tire son épingle du jeu. Dynamique et entraînante, elle parvient à donner un peu de peps à une ambiance générale assez morne. Les bruitages, eux, sont discrets, voire anecdotiques, mais au moins, ils n’agressent pas les oreilles.
Et les niveaux dans tout ça ? Ils se répètent un peu. Une clé, une porte, quelques pièges et voilà. Si le gameplay reste agréable, l’absence de renouvellement dans les mécaniques ou le décor se fait vite sentir. À moins d’être un fan absolu de plateformes classiques, on enchaîne les niveaux sans grande excitation.
Factory Escape n’a rien de mauvais, mais rien de mémorable non plus. Le gameplay fonctionne, la musique motive, mais le reste est tellement générique qu’on l’oublie presque aussitôt. Un petit jeu de plateforme pas désagréable, mais qui ne marquera pas l’histoire du genre. Bref, un peu comme ces pauses café au boulot : sympa sur le moment, mais vite évaporé.