Farming Simulator est la fameuse licence où l’on troque fusils et voitures de course pour des tracteurs et des moissonneuses-batteuses. Dans ce nouvel opus, Farming Simulator 25, on nous offre de nouvelles cartes, de nouvelles cultures et animaux, des chaînes de production élargies, et même des événements météo extrêmes pour pimenter les récoltes. Allez, attrapez vos bottes en caoutchouc, c’est parti pour la vie d’agriculteur virtuel !
Tout commence avec une belle cinématique qui met l’ambiance. Visuellement, c’est propre et ça donne envie d’enfiler la salopette. On y découvre l’histoire d’un petit-fils reprenant la ferme familiale, un prétexte pour vous lancer dans l’aventure. Trois cartes sont disponibles : une ambiance européenne, un décor asiatique avec des rizières, et un coin américain où l’on sent presque l’odeur des burgers… et des tracteurs.
Avant de toucher à vos premières vaches, un tutoriel détaillé vous guide sur les bases : semer, récolter, labourer, gérer ses équipements et recruter des ouvriers. Les néophytes auront besoin de s’accrocher, car après ce tuto express, le jeu vous laisse gérer tout seul, et c’est là que la complexité frappe. On se sent un peu comme un citadin largué à la campagne : perdu mais curieux.
Si vous avez touché à un Farming Simulator précédent, vous retrouverez les bases, mais améliorées à tous les niveaux. Avec plus de 400 machines de marques célèbres, de nouveaux animaux comme les chèvres ou buffles, et des cultures exotiques (bonjour, riz et épinards), il y a de quoi se perdre dans cette véritable jungle agricole. Et pour les ambitieux, les chaînes de production permettent de transformer vos récoltes en produits vendables directement à des commerces locaux. Une belle immersion dans l’économie rurale, sans passer par les grèves des routiers !
Mais attention : tout gérer demande du temps, de la patience et surtout une organisation millimétrée. Chaque élément compte, que ce soit le bien-être des animaux, les prêts bancaires pour acheter un nouveau champ, ou la construction de bâtiments pour optimiser votre production. Un détail appréciable : le jeu propose du multijoueur, parfait pour se répartir les tâches et rire des maladresses de ses amis au volant d’une moissonneuse.
Graphiquement, Farming Simulator 25 se défend bien. Les textures sont plus fines, la météo dynamique est bluffante (attention à la grêle et aux tornades qui peuvent ruiner vos récoltes), et les environnements gagnent en variété. Mention spéciale aux effets de déformation du sol, un ajout visuel qui rend l’expérience encore plus immersive. L’interface a aussi été repensée : plus intuitive, elle permet une navigation plus fluide, même sur console.
En revanche, la physique des véhicules reste perfectible. On note des comportements parfois étranges, surtout sur les terrains accidentés, et conduire en vue subjective est toujours comique : le volant tourne… sans mains. Mais globalement, on s’y fait.
Ce nouvel opus a clairement gagné en accessibilité par rapport à ses prédécesseurs, souvent jugés austères. On sent que les développeurs ont travaillé pour séduire les néophytes, tout en continuant à combler les fans hardcore. La richesse du contenu et la profondeur du gameplay feront le bonheur des passionnés du genre. Mais attention : pour les allergiques aux tableaux Excel ou ceux cherchant de l’action, ce sera sans doute un calvaire.
Farming Simulator 25 est une simulation agricole solide, qui brille par la richesse de ses options et son attention aux détails. Les fans du genre y trouveront une expérience profondément satisfaisante, tandis que les novices auront un chemin plus ardu mais gratifiant. La série progresse à chaque opus, et ce dernier est certainement le plus accessible à ce jour. Alors, prêt à cultiver votre empire agricole ? Ou est-ce que l’idée seule vous donne déjà de l’urticaire ? Comme dirait un vieux fermier : « Y’a du boulot, mais c’est payant… au moins dans le jeu. »