Test de Fast & Furious: Arcade Edition – L’important c’est la famille… et de ne pas freiner !

Fast & Furious: Arcade Edition, c’est la conversion console du jeu d’arcade sorti en 2022 par Raw Thrills. Autant dire qu’on n’est pas là pour faire dans la finesse : ici, tout est calibré pour l’adrénaline pure, les explosions gratuites et les dérapages façon “on verra bien où ça finit”. Un jeu qui transpire le popcorn vidéoludique : bruyant, clinquant et surtout… terriblement arcade.

A fond !

Dès les premiers tours de roue, le ton est donné. On accélère, on dérape, on saute des rampes, et parfois on se crashe dans le décor, mais peu importe, cela nous impactera peu. Pas de simulation ici : le frein, c’est pour les fragiles. Le gameplay repose sur un seul mot d’ordre, gravé dans la carrosserie : RT. C’est la touche miracle. Tu accélères ? RT. Tu dérapes ? RT. Tu fais un 360° improbable à 300 km/h ? Toujours RT. Simple, efficace, et un peu idiot, mais c’est justement pour ça qu’on s’amuse.

De l’action à gogo

Techniquement, ce n’est pas du haut de gamme. Les textures font un peu “budget serré”, certaines collisions sentent la triche, mais il faut reconnaître une chose : ça bouge, et ça bouge vite. Entre les explosions, les raccourcis destructibles, les tremblements de caméra et les hélicoptères qui se crashent au-dessus de ta tête, il se passe toujours un truc. On se croirait dans un parc d’attraction sponsorisé par Vin Diesel. Il y a une petite vibe Cruis’n Blast le jeu de la Nintendo Switch pour ceux qui connaissent.

Vive les explosions

Le vrai souci, c’est le contenu. Seulement six circuits, et aussi courts qu’un sprint de dragster : à peine deux minutes la course. Heureusement, le jeu essaie de prolonger la sauce avec des modes de difficulté supplémentaires et des voitures à débloquer. Finis tous les circuits et tu obtiens un mode “extrême”, puis un autre encore plus dingue. Et si tu persistes à gagner avec la même voiture, tu gagnes une version “Fureur” avec dix boosts nitro au lieu de trois. De quoi cramer un peu plus de gomme et ta patience aussi.

On va tout détruire

Côté bolides, le casting fait plaisir : Dodge Charger, Corvette Z06, Shelby GT500 KR, Ford GT, Bronco DR, Jeep Wrangler, et quelques autres joyeusetés à collectionner. On peut aussi les repeindre histoire de frimer un peu, mais n’attendez pas du Forza-level ici. C’est du tuning light, façon autocollant flamme et basta.

Le choix des caisses

En bonus, le jeu propose un mode écran partagé à deux joueurs, ce qui fait toujours plaisir. Ça rappelle les bons vieux duels d’arcade, quand on posait sa pièce de 2€ sur la borne pour dire “je prends le prochain tour”. Le fun est là, surtout si vous aimez les parties courtes et bruyantes.

La musique, quant à elle, fait le job : rythmée, entraînante, un peu répétitive aussi. Au bout d’une heure, on a l’impression d’écouter la même piste en boucle mais ça colle bien à l’ambiance Fast & Furious.

Je vais rater mon avion !

En conclusion, Fast & Furious: Arcade Edition est un portage cool du jeu de borne d’arcade pour nos consoles de salon. Et franchement, ça fait plaisir : il manque cruellement de vrais jeux de course arcade sur Xbox et consorts. Tout n’est pas parfait, c’est clair (peu de circuits, technique très moyenne) mais c’est fun, immédiat et étrangement addictif. Répétitif ? Oui. Mémorable ? Pas vraiment. Mais le plaisir coupable est bien là.