Voilà un nom de jeu qui suscite l’intérêt. Pour moi, je vois l’île aux trésor X Elder Scrolls ! Mais Microids a une autre idée en tête.
On incarne donc le capitaine Flint et au début, c’est la dèche. Seul Billy vous accompagne malgré votre comportement erratique et vous allez devoir vous échapper de prison, reprendre un navire, un équipage et vous mettre en chasse d’un fabuleux trésor. Avec ses moments très bande dessinée, Flint: Treasure of Oblivion, distille humour, aventure et personnages charismatiques. C’est sympathique de suivre la trame qui prend grosso modo 15h à se faire. Nous sommes globalement sur des rails et la gestion de l’équipage et de l’équipement seront nos principaux leviers.
Techniquement, c’est old school, une vue de haut avec un léger angle de trois quart, le jeu me rappelle les vieux jeux d’aventure PC même si Flint: Treasure of Oblivion est plus agréable à regarder vu qu’il est plus récent. Ceci dit, cet angle permet de masquer un moteur qui montre un peu ses limites dès que l’on y regarde de trop près.
Mais Flint: Treasure of Oblivion reste agréable visuellement. Sur le gameplay, on a cette impression d’une légère latence quand on veut valider, interagir ou faire défiler une séquence narrative. C’est dommage car globalement, si l’exploration est surtout une balade en ligne droite, les batailles sont intéressantes de part les interactions avec le décor. Attaque en hauteur façon catch pour écraser un ennemi que l’on a fait chuter, faire rouler un tonneau… nous avons une panoplie qui donnerait le sourire à Errol Flynn ou Johnny Depp. Mais, nous manquerons de petites choses auxquelles je tiens comme des opportunités de riposte ou d’attaque pour des pièges. Nous sommes ici dans la cape et l’épée, un côté flamboyant pour notre capitaine et son équipage.
En résumé, Flint: Treasure of Oblivion malgré de nombreuses limites est un jeu qui donnera un sourire aux amateurs de pirates pour son mélange d’aventure, d’humour et de coup d’éclat.
