Forgotten Fields est un jeu qui va me permettre d’aider un écrivain…C’est ce que dit Riggs à propose de ce jeu de Nejcraft : « un jeu narratif en anglais où tu dois aider un écrivain à sortir du mal être de la page blanche ». Moi, quand on me dit écrivain et JV, je pense Alan Wake mais ici, nous n’aiderons pas ce bon vieux Alan. La page blanche, je ne connais pas pour mes articles, je pourrais demander à Théo mais il pionce depuis l’anniv’ de Redge…

Donc, nous incarnons un écrivain qui ne sait pas quelle direction donner à son récit et qui a une deadline très très serrée ! Du coup, autant sortir pour se faire une bouffe et voir la famille ! Et c’est le début de l’aventure et peut-être de l’inspiration… Sauf que même si Forgotten Fields est plein de bonnes intentions, je suis resté de marbre devant l’aventure et cela malgré une maigre personnalisation au début du jeu. Tout paraît un peu plat, je n’arrivais pas à entrer dans le jeu et j’avais juste envie de secouer le héros, de le mettre devant sa chaise et de le faire bosser !
Visuellement, le côté pastel de Forgotten Fields est agréable à l’oeil mais comme le récit, il y a un je ne sais quoi de fade. Comme une salade tofu. C’est joli, mais ça manque de goût. Pourtant, Forgotten Fields n’est pas vilain, il y a même des plans très zen qui donne envie de marcher avec le héros mais il manque l’assaisonnement.
Le gameplay répond bien, c’est du point & click qui fonctionne. Rien de spécial à dire. Et c’est presque le problème de Forgotten Fields. Ce n’est pas mauvais mais rien ne ressort vraiment. J’avais presque oublié ce jeu après y avoir joué (en vrai, j’avais oublié mais au deuxième oubli, je m’en suis rappelé). Un jeu sur un écrivain qui a un peu le goût du papier.