Test de Furious Biker – Road Rash nous manque!

Furious Biker se présente comme un jeu de course arcade nerveux où l’on enfourche une moto pour affronter ses adversaires sur 30 circuits, tout en ramassant nitro, pièces et boosts de vitesse. Entre la promesse de personnalisation et le chaos supposé des affrontements sur la route, le jeu semblait vouloir rendre hommage à des classiques comme Road Rash. Mais le résultat final laisse surtout un goût de bitume… et d’ennui.

De loin, on se dit, ok ça peut être fun (non)

Première déception, et elle est de taille : la vitesse. Pour un jeu censé nous coller des frissons de vitesse, Furious Biker roule au rythme d’une Twingo sur une nationale un dimanche pluvieux. Certes, les boosts réveillent un peu la bête, mais le démarrage et la vitesse de croisière sont tellement mous qu’on a envie de descendre pousser la moto à pied.

Un effet de vitesse pour donner un peu de sensation en mode turbo

Le jeu promet des combats à moto. Génial, non ? Eh bien, pas vraiment. Armé de vos poings et pieds, vous pouvez tenter de frapper vos adversaires. Les animations sont là (coucou les bruitages « pif paf pouf »), mais il manque quelque chose d’essentiel : l’impact. Aucun adversaire ne chute. Les coups ralentissent légèrement leur progression, et c’est tout. Le summum du non-effet ? Même quand on percute un mur ou glisse sur une peau de banane (oui, c’est étonnant), il n’y a pas d’animation de chute. En 2024 ! Même les jeux des années 90 savaient mieux nous faire manger le bitume avec panache.

Touché ou pas touché?

30 circuits, c’est sympa sur le papier. Dans les faits ? Ils sont quasiment tous identiques. Seuls le décor et les nuances de couleur changent : neige, désert, savane, montagne… mais la route est toujours la même. Une monotonie qui ne donne même pas envie de les enchaîner.

Qui dit jeu d’arcade moderne dit customisation. Ici, c’est un joli mensonge. Vous pouvez effectivement acheter de nouvelles motos et changer leurs couleurs, mais ces modifications n’ont aucun impact sur la maniabilité ou la vitesse. Pire encore, visuellement, la moto reste presque inchangée. Décevant!

Oups raté!

Et la bande-son ? Une seule piste musicale en boucle, et pas une bonne. Pire encore, elle redémarre avec une coupure perceptible à chaque fin de boucle qui dure 2 minutes. Niveau bruitages, c’est à peine correct, sans parler de l’absence d’effets marquants pour les chocs. Quant à la maniabilité, elle est à pleurer : tourner une moto dans Furious Biker, c’est comme essayer de faire demi-tour avec un semi-remorque dans un parking souterrain. L’anticipation des trajectoires est quasiment impossible, rendant la collecte d’objets plus frustrante qu’amusante.

Sacré jeu de jambes

Furious Biker est l’exemple parfait du plagiat raté. Là où Road Rash, le vrai, le seul, l’unique, nous offrait des courses délirantes, des combats intenses et un fun instantané, Furious Biker se traîne avec une lenteur assommante, des circuits insipides, et un manque de sensation qui ruine le concept. Si ce jeu est « furieux », c’est uniquement parce qu’il donne envie de jeter la manette après une poignée de courses. Allez, ressortez votre vieille console et mettez un coup de barre à ce naufrage vidéoludique.