Test de Garten of Banban 6 – Mais où est passé l’épisode 5 ?

Dans Garten of Banban 6, on plonge encore plus profond dans les méandres du jardin d’enfants de Banban, un endroit que personne, et à raison, n’oserait fréquenter. Après les événements du quatrième opus, voilà que le jeu nous projette dans une course effrénée pour fuir cet étrange établissement, où de nouveaux « amis » – comprendre ennemis – peuplent chaque recoin sombre, comme pour nous rappeler que même la solitude a parfois du bon.

Coucou toi!

D’entrée de jeu, on retrouve les éléments habituels : quatre clés à dénicher, des puzzles à résoudre, et ce cher drone, notre partenaire d’infortune. Seulement voilà, ce drone semble avoir un petit problème d’orientation et de collision, se coinçant un peu partout dans le décor comme un pigeon perdu en pleine ville. Autant dire qu’il ne nous rend pas la vie facile, mais heureusement, il y a quelques puzzles à résoudre pour compenser. Si seulement ces énigmes sortaient un peu de l’ordinaire… Ici, on se retrouve à faire du surplace, dans un jeu qui peine à renouveler ses mécaniques, plus axé sur des énigmes statiques que sur un vrai sentiment de danger.

Où est mon drone?

Visuellement, le jeu essaie de mettre un peu de couleur dans ce monde sombre, mais soyons honnêtes : ce n’est pas joli. C’est coloré, certes, mais d’un style qui laisse à désirer, comme une peinture naïve qui aurait raté son coup. L’ambiance sonore, quant à elle, est plutôt moyenne. La musique ne parvient ni à stresser, ni à captiver, et les doublages en anglais oscillent entre l’acceptable et le bancal. Heureusement, le jeu est sous-titré en français, mais cela n’empêche pas le tout de sonner un peu creux.

Il manque une piscine

Le gameplay souffre aussi d’un sérieux manque de dynamisme. On évolue dans des espaces sombres où chaque faux pas est synonyme de mort immédiate, pris en chasse par des créatures peu engageantes. La progression devient vite une suite de tentatives pour se déplacer intelligemment, en évitant de réveiller les monstres. Si la tension est bien là, elle est desservie par un rythme lourd et une absence d’originalité qui enlève toute sensation de nouveauté.

Oh il s’est échappé de Toy Story lui

Le vrai mystère de ce jeu, toutefois, reste l’absence d’un épisode 5. Après avoir bravé les quatre premiers, il faut admettre que l’apparition du sixième opus laisse perplexe. Est-ce un clin d’œil intentionnel des développeurs, ou un simple oubli ? Difficile à dire, mais dans tous les cas, ce sixième volet ajoute peu à l’expérience générale, se limitant à quelques heures (trois ou quatre, tout au plus) d’exploration, de puzzles et de légers sursauts.

En conclusion, Garten of Banban 6, comme ses prédécesseurs, est un trip étrange qui m’a laissé globalement de marbre. Si vous êtes intrigué, je vous recommande toujours de tenter le premier épisode pour vous faire une idée. Cependant, personnellement, l’ennui l’a emporté sur l’excitation. Ce jeu manque de dynamisme, de variété visuelle et sonore, et d’une histoire captivante pour maintenir l’intérêt sur la durée. Et en plus, ce satané drone m’a rendu fou.