Après s’être séparé de vos amis lors des derniers événements, vous êtes à nouveau plongé dans le mystérieux jardin d’enfants de Banban. Seul, vous affrontez des monstres étranges qui ne semblent pas vouloir vous laisser tranquille. En gros, pas de nouveaux copains à se faire, mais plein d’ennemis, parfois même au plafond. Oui, dans Garten of Banban 7, lever les yeux devient vital.
La formule ne change pas : on revient dans cet univers où il faut jongler entre résoudre des énigmes, collecter des clés, et survivre aux assauts des monstres. Comme d’habitude, vous pouvez compter sur le drone, votre fidèle compagnon. Enfin… “fidèle”, c’est vite dit. Disons qu’il est là, quand il ne se perd pas dans un coin du décor ou ne bute pas contre un mur invisible. À force, on se demande si ce n’est pas lui, le vrai antagoniste.
Les puzzles, eux, manquent cruellement de renouvellement. Si vous espériez des casse-têtes ingénieux, vous serez déçu. On reste sur des mécanismes déjà vus, sans jamais titiller notre imagination ou notre adrénaline. Les rares moments de tension proviennent davantage de la frustration technique que d’un véritable sentiment de danger imminent. Et comme on passe la moitié du temps à scruter le plafond pour éviter des monstres version “Spiderman discount”, le suspense perd vite de sa superbe.
Visuellement, le jeu reste fidèle à sa palette flashy, mais c’est un peu comme si on repeignait un mur fissuré avec des couleurs criardes : ça ne cache pas les défauts. L’ensemble manque de finesse et semble daté. Quant à l’ambiance sonore, elle fait son job… sans plus. Les musiques peinent à instaurer une atmosphère réellement oppressante, et les bruitages manquent de punch pour donner vie à cet univers.
Côté gameplay, le manque de dynamisme est flagrant. Naviguer dans ces espaces sombres, truffés de monstres et de pièges mortels, devient vite répétitif. Certes, il y a une tension latente, mais le rythme est plombé par des mécaniques usées jusqu’à la corde. Et si le jeu peut être bouclé en moins de deux heures, c’est davantage un soulagement qu’une frustration.
Un épisode de plus dans une série qui tourne en rond, sans jamais vraiment corriger ses défauts. Avec Garten of Banban 7, on passe plus de temps à scruter le plafond qu’à vraiment trembler de peur. Ce n’est pas ce numéro 7 qui me fera changer d’avis : cette saga continue de me laisser de marbre. Si vous êtes fan des précédents volets, peut-être trouverez-vous un certain charme à cet opus. Pour les autres, autant rester au niveau du sol… ou du premier épisode.