GRAPPIN est un petit jeu indé et moi quand j’ai vu ça, j’ai pensé à deux trucs. D’une part, j’ai la voix des petits extra-terrestres à trois yeux de Toy Story en train de dire : « le graaaaaapiiiinnn ». Ensuite, je repense à Jusant (voir ici) qui était un excellent jeu de grimpette que je me suis empressé de savourer grâce au Game Pass et à la critique de Zayow. Autant dire que je suis remonté comme un coucou Suisse avec grappin. Heureusement car le pitch de Riggs ne m’aidait pas des masses : « Un jeu où il faut jouer du… Grappin ».
Tout commence pour vous lorsque vous vous réveillez dans la montagne. Comment, pourquoi ? Tout ce que l’on sait, c’est que nous allons tomber sur un grappin magique et qu’une voix nous demande d’emmener le grappin au sommet de la montagne. Il s’en suit alors notre ascension où nous devons jouer du saut et du grappin pour nous frayer un passage. Quand certains passages sont bloqués, il faudra dénicher des reliques qui feront office de Sésame. Bon… L’histoire est un prétexte pour la grimpette sous forme de recherche comme si chaque passage était une mini énigme pour s’accrocher avec notre grappin.
Dans l’absolu, l’histoire minimaliste, je n’ai rien contre même si ici, je dois dire que notre personnage, il n’est pas contrariant. Et qu’allait-il faire dans cette montagne ? Au moins, on est vite dans le bain. On constate au premier abord, que le jeu n’est pas désagréable mais qu’il manque de détails. Pour tout vous dire, au début, dans la vallée, j’ai cru que l’herbe était une sorte de mare verte. On sent une volonté de bien faire mais c’est tout. Idem pour les musiques. Elles posent une ambiance mais rien de transcendant et un sentiment de déjà-vu fort.
Du coup, il reste le gameplay. Nous avons de la grimpette en vue à la première personne. Je ne suis pas fan des jeux de grimpette ou de plateforme dans cette vue là. Je préfère la vue à la troisième personne mais on a quelques jeux intéressants dans le style et Mirror’s Edge avait montré de belles choses en son temps sur ce point là. Ici, notre grappin est une sorte de tir lumineux qui prend son accroche sur les briques colorés pour nous attirer à lui. Pas de balancier, pas de véritable longueur de corde. Dès le début du jeu, je peux atteindre des trucs à 25 mètres et je crois que le Master Chief veut me racheter le grappin. Sauf que dans GRAPPIN, une fois que je suis arrivé à mon point d’ancrage, je vais chuter donc je joue du grappin en mitraillant la touche dédiée afin de rester sur place, de grimper ou de rebondir. En mode de base, comme cela vibre à chaque tir de grappin, c’est vite lourd et j’ai viré les vibrations du jeu.
Assez vite, on voit que l’exploration est très limitée et les lieux ne dégagent pas grand chose pour finalement, mitrailler le grappin dans des zones assez réduites. On avait donc de l’idée mais GRAPPIN est assez vite frustrant et on lui préfèrera d’autres titres du genre. Si vous avez le Game Pass par exemple, allez faire ou refaire Jusant. GRAPPIN n’est pas un jeu auquel j’ai accroché !