Eastasiasoft n’en finit pas de sortir des jeux et on peut dire qu’il y en a pour tous les goûts ! Idem pour la qualité des jeux car on ne sort pas que des top jeux surtout avec un tel rythme. Quel résultat pour Gravitators ? Perso, j’y ai joué pendant mon mois d’été, quand un jeu sort en aout, il est soit hyper confiant et s’appelle Madden, soit il veut éviter les cadors car il sait qu’il n’est pas au top ! Mais regardons Gravitators de plus près surtout que Riggs m’a bien motivé quand il est venu me parler du jeu : « et zou un petit shoot’em up encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord ».
Motivé motivé ! Il faut se motiver ! Dans Gravitators, Francis Cabrel n’est pas dans le jeu ! Ce n’est pas un perso, un vaisseau ou que sais-je encore ! Ici, nous sommes un pilote comme tant d’autres sauf que nous devons réussir des missions avec l’un des vaisseaux disponibles. Le tutoriel est bien foutu car il nous présente chaque type de vaisseau avec leurs différentes armes, capacité, etc. Une fois réalisé ce tour du propriétaire, place aux missions. Et je me suis fait bien chier. Entre le réservoir de mon véhicule qui est plus petit qu’une Twingo ou que la vessie de Jingoro, entre les ennemis qui sont si insignifiants que parfois, je ne sais même pas qu’ils sont là et les objectifs de mission où les indications ne vous aident absolument pas, on peut dire que Gravitators m’a gâté !
Surtout que dans certaines missions, j’ai même des « passants » qui me font plus de dégâts que les ennemis ! Il faut dire que visuellement, c’est assez terne, le jeu de perspective n’est pas assez bien fait pour en profiter et que la vue générale rend la plupart des vaisseaux et objets tout petits ! Côté gameplay, le côté inertie et gravité est sympathique au demeurant et rappelle certains vieux jeux qui jouent là-dessus mais cela ne suffira pas à rendre les choses palpitantes.
Gravitators est donc un jeu assez peu entraînant. Il n’est pas vilain mais il n’est pas ouf, on apprécie les contrôles et vaisseaux mais on s’endort lorsque l’on n’est pas perdu. Gravitators loupe donc la case « fun » et cela explique pourquoi j’avais même quasiment oublié que je l’avais dans ma backlog de tests à écrire…
