Test de Hero’s Hour – Accuse un peu de retard ?

Hero’s Hour de Forever Entertainment S. A. a débarqué sur nos Xbox pour le printemps. Un petit jeu indé qui n’a pas plus inspiré Riggs que ça : « un rpg de stratégie au tour par tour avec niveau procédurale et du pixel ». Mais je ne me fie pas toujours à son pitch même si des fois, on sent l’inspiration et la voix de la vérité. Est-ce que ce pitch sobre cache un jeu sobre ? Ou bien a t’on un petit joyau ?

Il va falloir batailler pour briller !

On va choisir un héros et ensuite, on va gérer son armée, agrandir notre cité pour pouvoir repousser les hordes ennemies qui pullulent sur la carte et pour pouvoir explorer des lieux mystérieux et autres plaisirs. Sur le papier, c’est l’aventure mais il faut avoir conscience de certaines réalités.

Car si dans l’absolu, le côté procédurale, les 30 héros pouvant rejoindre l’une des 13 factions et composer avec près de 200 unités… ça vend du rêve. Mais il faudra justement rêver un peu parce qu’Hero’s Hour a une vue de loin en pixel de chez pixel. C’est presque de la bouillie de pixel par endroit et il m’est arrivé de ne pas tout comprendre dans la lecture de la carte ou lors des batailles.

Une situation normale !

Pourtant, au départ, j’y crois car sur la carte, c’est du déplacement au tour par tour. D’abord nous, puis les ennemis et autres voyageurs ! Mais comme il est difficile de bien décrypter ce que l’on voit, ce n’est pas jojo. Pour les combats, on peut laisser faire le jeu et ça marche pas mal surtout quand on zergue un peu. Bon… pour les plus audacieux, vous pouvez tenter de bouger votre perso qui vous écoute à moitié ou bien envoyé une compétence. Cela fonctionne mieux mais rien de fufu niveau animation, dynamisme et même montée en puissance de nos troupes ou héros. Surtout que la gestion de nos soldats ou même de nos villes est plutôt confuse.

La route vers la gloire... Ou pas !
La route vers la gloire… Ou pas !

Dès lors, c’est un peu la douche froide car avec son côté aléatoire et ses héros, on a de quoi faire et avoir un amusement quasi infini. Mais la réalisation va écarter ce jeu des joueurs. Comme quoi, nous n’avons pas toujours notre instant héroïque.