Test de Higgs Boson: Puzzle Collection – L’atome crochu du casse-tête

Dans l’univers du puzzle vidéoludique, les concepts originaux sont aussi rares qu’un jouet cool dans un Kinder Surprise. Heureusement, Higgs Boson: Puzzle Collection débarque avec une idée aussi simple qu’efficace : et si au lieu de déplacer une bille, on tournait tout le niveau autour ? Trois jeux, une centaine de casse-têtes, et une seule mission : faire glisser ces mystérieuses sphères vers leur destination en jouant au derviche tourneur numérique.

Là, il faut faire un cercle

Le premier volet de cette trilogie, Minimal Puzzle, est une mise en jambe tranquille, presque méditative. Les mécaniques sont posées : pivoter les blocs, connecter les chemins, faire avancer la boule. Jusque-là, tout roule. Mais très vite, les formes s’entrelacent, certaines deviennent liées, et chaque mouvement innocent se transforme en dilemme cornélien. Ce qui ressemblait à un yoga cérébral devient un petit échauffement pour neurones.

On monte d’un cran avec Challenging Puzzle. Fini les tours gratuits : chaque mouvement est compté, et si vous tournez comme un fou, c’est retour à la case départ. Le jeu devient alors une véritable partie d’échecs mentale, où chaque coup est à prévoir avec deux, trois rotations d’avance. C’est un peu comme jouer à Tetris avec un coach militaire qui surveille votre quota de gestes.

What is love ?

Puis vient le dernier niveau du triangle de la frustration douce : Timed Puzzle. Ici, le sablier est votre principal antagoniste. Vous devez penser vite, pivoter juste, et éviter la panique quand le chrono vous hurle silencieusement à l’oreille. Certaines pièces glissent, d’autres tournent, et tout s’enchaîne dans une chorégraphie millimétrée qui ne pardonne aucun faux pas. Le jeu devient nerveux, mais sans jamais virer au stress toxique. On reste dans le stimulant, pas dans le casse-mental.

Visuellement, Higgs Boson: Puzzle Collection fait dans le zen. Des fonds pastel, des formes géométriques minimalistes, une interface sans fioriture : tout est pensé pour ne pas détourner l’attention de ce qui compte vraiment — le puzzle. On est dans l’élégance cérébrale, le sudoku en tongs, la géométrie appliquée sans prise de tête.

Le PSG qui brode son étoile

La musique ? Discrète, posée, presque hypnotique. Elle boucle un peu trop, certes, mais au moins elle ne donne pas envie de balancer la manette par la fenêtre, ce qui est déjà un exploit dans le monde du puzzle frustrant.

Côté accessibilité, rien à redire : les contrôles sont simples comme bonjour, les touches sont indiquées à l’écran, et les niveaux s’enchaînent sans jamais vous larguer dans l’incompréhension. Et cerise atomique sur le gâteau : les 2000G se ramassent aussi facilement que des miettes sur une nappe blanche.

La croix et la bannière

Au final, Higgs Boson: Puzzle Collection ne réinvente pas la gravité, mais il la fait tourner dans le bon sens. Que vous soyez un penseur occasionnel ou un stratège chevronné, Higgs Boson: Puzzle Collection fera le job de faire marcher vos méninges sans vous casser le cerveau pour autant.