Test de Hook: Complete Edition – La réflexion zen en mode crochet

Vous aimez décrocher ? Ça tombe bien, Hook: Complete Edition vous propose justement de tout décrocher. Littéralement. Ici, pas d’ennemis, pas de score, pas de chrono, pas même de texte : juste des crochets entremêlés à déloger avec soin, dans un univers minimaliste aussi stressant qu’un bain de lavande. Cette version complète regroupe Hook 1 et Hook 2, soit un total de 160 puzzles qui mettent vos neurones à l’épreuve sans jamais vous faire lever un sourcil d’énervement. C’est un peu comme un massage crânien pour l’esprit : ça ne fait pas de bruit, mais ça détend sévère.

Epuré de chez épuré Mousline

Le concept est limpide : on retire les crochets les uns après les autres, dans le bon ordre, sinon patatra, ça coince, ça s’emmêle, et il faut recommencer. Pas de panique, le jeu est aussi indulgent qu’un moine bouddhiste : chaque niveau est court, on recommence en un clic, et on repart sans rancune. Hook 1 pose les bases, Hook 2 les tord un peu, introduisant des mécaniques supplémentaires comme des interrupteurs, des croisements de fils et d’autres réjouissances du même acabit. Rien de complexe, juste de quoi faire chauffer un peu plus la matière grise.

Calmez vous, ce n’est pas si horrible

Graphiquement, c’est le royaume de l’épure : un fond blanc ou noir, des traits, des crochets, et basta. Le genre de direction artistique qui ferait pleurer de jalousie un designer IKEA. Mais cette sobriété visuelle est parfaitement en phase avec l’ambiance du jeu : pas d’artifices, juste l’essentiel. Mention spéciale pour le bruitage des crochets qui se décrochent – un clic métallique presque réconfortant, comme si un automate venait vous féliciter en ASMR.

La musique, elle, joue la carte du calme absolu. Douce, flottante, vaguement spirituelle, elle donne parfois l’impression qu’on est à deux doigts de méditer plutôt que de jouer. Et ça fonctionne. Le jeu devient une sorte de rituel zen où l’on se surprend à respirer plus lentement au fil des niveaux. Vous croyez venir pour un casse-tête, vous repartez avec l’envie d’allumer de l’encens.

Il faut juste trouver le bon ordre

Côté gameplay, c’est l’anti-usine à gaz : un stick pour choisir, un bouton pour valider, et c’est tout. On ne pourrait pas faire plus simple sans risquer de supprimer le gameplay lui-même. Et c’est justement cette simplicité qui fait tout le charme du jeu. Pas besoin de tutoriel ou de texte, tout s’apprend en jouant, naturellement.

Alors certes, on pourra dire que Hook 1 et Hook 2 se ressemblent comme deux gouttes d’eau (ou deux crochets, allez), et que l’ensemble aurait pu être un seul jeu d’un seul tenant. Mais vu la fluidité de la progression et la montée en complexité bien dosée, on ne va pas faire les difficiles. C’est un plaisir de voir les puzzles gagner en subtilité sans jamais virer au casse-cerveau frustrant.

En conclusion, Hook: Complete Edition est un bon petit jeu de réflexion, zen et épuré, qui fait le job. Un vrai crochet du droit à votre stress quotidien.