Test de Horrific Xanatorium – Illusions perdues ?

KEMCO nous habitue à ses RPG en pixels et neuf fois sur dix, c’est effectivement le genre de jeu qui nous attend. Mais ici, nous allons avoir quelque chose d’autre. Comme dirait le Pitch de Riggs : »un visual novel publié par Kemco : tes deux madeleines de Proust « . Au-delà du running gag que nous avons à la rédaction sur Proust, nous avons en effet un éditeur que j’apprécie sur un genre de jeu auquel je suis habitué. 

Sympa la tenue d’hôpital ! 

 

Surtout que Horrific Xanatorium, au moment où j’ai y joué, il faut parler anglais, japonais ou chinois pour pouvoir en profiter. Pour un jeu narratif, on perd un peu d’audience. Du coup, certains vont louper l’aventure de Ruy qui est notre personnage. Le jeune homme vit dans un monde où l’équivalent du COVID, c’est Spiria, une maladie qui donne des illusions. Mais dans ce monde qui semble très post-apo par moment, qu’est-ce qui est réel, qu’est ce qui ne l’est pas. Dans le centre de soin où notre sœur nous dépose, il va donc falloir tâcher de s’en sortir et même de trouver l’amour ! 

Vous sentez qu’il ne faut pas l’embêter ? 

 

Dans l’absolu, nous avons une thématique intéressante et Horrific Xanatorium a de multiples fins. Sans parler de l’épisode bonus spécial plage mais ça ressemble beaucoup à un épisode spécial de manga où tous les prétextes sont bons pour voir les héroïnes en maillot de bain. Bref, pour l’histoire principale, on a de l’idée et des choix à faire mais le déroulement du jeu est assez longuet et pompeux. On se fait un peu chier et les choix sont finalement peu nombreux. On fini par perdre un peu le fil et l’intérêt du jeu. 

Mais oui, tout va bien se passer ! 

 

Ce qui est dommage car les dessins/graphismes sont sympathiques et on a une vraie ambiance qui est retranscrite. Ainsi si Horrific Xanatorium parvient à dégager un certain intérêt mais il faut être conscient du rythme imposé et être capable de lire les langues proposées par le jeu. Si l’on adhère à ces principes, l’aventure ne sera pas désagréable notamment avec ses différentes fins. Selon votre envie, ce sera donc un jeu narratif pour passer une ou deux soirées comme on regarderait sa série. 

Le bonus classique !