Test de Hot Rod Mayhem – Mini bolides, maxi pagaille

Hot Rod Mayhem, c’est un peu comme si Mario Kart avait eu un petit cousin élevé dans une caravane tuning : ça sent la gomme brûlée, ça pétarade dans tous les coins, mais l’ambiance est au rendez-vous. Ce jeu de kart arcade nous propulse dans des circuits déjantés où la vitesse rime avec drifts contrôlés et objets qui piquent les fesses. Le tout sans chichi, sans mode en ligne, mais avec une bonne dose de fun immédiat.

Graphiquement, c’est du classique pour le genre

On commence par choisir notre duo pilote/bolide – pas besoin d’un bac+5 en mécanique pour comprendre les différences, c’est rapide et efficace. Ensuite, deux options : une course rapide pour se défouler, ou un championnat, avec pas moins de 10 compétitions comprenant plusieurs épreuves chacune. De quoi voir du pays… ou du jardin. Littéralement.

Dérapez, un classique aussi

Graphiquement, Hot Rod Mayhem ne prétend pas rivaliser avec les ténors du genre, mais ce qu’il manque en finesse, il le compense avec une vraie diversité des environnements. Des stands de fête foraine aux allées d’un potager géant, on croise même des humains taille Godzilla qui se baladent tranquillement au milieu de la piste. Rien de très réaliste, mais tout est animé, coloré et joyeusement barré – on sent que les développeurs se sont amusés. Pour un jeu qui coute 19,99 euros, on a un rapport qualité-prix sur le plan technique plus que correct.

Vive le jeu à 4

Manette en main, ça tient la route. Le gameplay est nerveux, les karts répondent au quart de tour, et un système de drift plutôt bien foutu permet de remplir une barre de nitro pour envoyer la sauce. Les objets sur la piste sont classiques mais indispensables : un peu de boost, un peu de tir, un peu de défense. Il n’y en a pas des tonnes, mais honnêtement, l’absence aurait été plus criante qu’une fléchette dans le pare-brise.

Ski ou Kart cet après midi?

Côté ambiance sonore, c’est une bonne surprise : musiques punchy, bruitages efficaces, et surtout un présentateur omniprésent doublé intégralement en français avec un délicieux accent québécois. C’est kitsch, c’est drôle, et ça met dans l’ambiance. Mention spéciale aux répliques pendant la course – parfois on s’y croirait dans une pub pour du sirop d’érable dopé à l’adrénaline. Enfin, le jeu se savoure seul ou jusqu’à 4 en local. On lance une partie, on rigole, on recommence. Et parfois, c’est tout ce qu’on demande.

Moins de monde que dans le prochain Mario Kart

En conclusion, Hot Rod Mayhem, c’est le karting sans turbo complications. Un petit jeu de canapé, fun sans fioritures, qui ne réinvente pas la roue mais la fait crisser avec le sourire.