Test de King Arthur: Legion IX – Engagez vous !

King Arthur: Legion IX de NeocoreGames sort début mai et c’est l’occasion de renouer avec un univers que j’apprécié. Comme l’a dit Riggs : « Tu avais aimé King Arthur: Knight’s Tale, bah voilà un rpg narratif dans le même univers ». Et quand Riggs dit ça, il sait de quoi il parle car je l’ai saoulé avec ce jeu tant je l’ai apprécié (voir ici) et que j’ai tenu à le finir en racontant chaque instant à Riggs et sur les qualités de chacun des chevaliers qui ont composé ma Table Ronde ! Bref, je suis excité à l’idée de me lancer sur King Arthur: Legion IX !

Vous allez incarner un centurion mort vivant Gaius Julius Mento qui se retrouve en Avalon et qui va devoir, avec 5 autres héros, s’intaller pour créer une nouvelle Rome ! Et oui, au départ, il s’agissait juste de s’enfuir du Tartare (le monde des morts, pas le fromage frais) avec sa neuvième légion comme l’avait demandé l’empereur Septimus Sulla mais un portal magique plus tard, vous êtes en Avalon ! Je la fais simple mais en gros une quinzaine de mission s’offrent à nous pour 15-20h de bataille. Comme Mordred, vous aurez des choix à faire et ici, ce sera principalement suivre l’empereur ou bien devenir indépendant !

J’ai un plan je vous dis !

On retrouve l’ambiance d’Arthur’s Knight mais sous un angle différent. Je trouve dommage d’avoir si peu de héros et surtout le côté glorieux anonymes. Aux côtés de Mordred, je retrouvais des personnages illustres de la légende arthurienne et même Boudicea, la reine qui s’est rebellée contre Rome. Ici, rien de tout ça. Des héros ou plutôt des classes de héros et même si l’on finira par s’attacher à eux, il y avait moyen de sortir quelques noms glorieux et pas juste de vagues lien familiaux comme notre héros qui est de la famille de César (de loin).

Visuellement, c’est dans la lignée du jeu de base. On retrouve ce côté dark, ce design qui m’avait plu mais aussi les mêmes faiblesses comme des graphismes pas super nets et des animations parfois datées. Mais le jeu compense par un gameplay toujours aussi sympa. Mine de rien, King Arthur: Legion IX ressort tout ce que j’aime de la série de base avec les capacités, les tours de veille, les différentes compétences par héros. On a même des capacités ultimes histoire d’envoyer la purée comme il faut. J’ai également apprécié les compétences nouvelles que nous avons comme les invocations de palissades ou des sorts pour lier les ennemis ou leur mettre des conditions.

Soirée difficile ?

Comme nos héros sont des morts vivants, ils ne peuvent pas être blessés à long terme ou même mourir comme dans le jeu de base. C’est dommage car cela enlève une partie gestion des effectifs qui était sympa. De même, nous avons que six personnages… Autant dire que tout le monde vient en mission et nous n’aurons pas à gérer la compo de son équipe. De même, le côté moralité sera frustrant car nous devront forcément emmener en bataille des héros qui ne nous aiment pas vu que la moralité influe sur des bonus de stats et de compétences. Alors, on peut arguer que l’on devrai « faire un choix » dans les héros à mettre en avant vis à vis de nos choix mais il n’empêche que l’on perd la profondeur et les possibilités que nous avions dans le jeu de base.

Il n’y a pas à se torturer non plus, je râle beaucoup mais c’est parce que j’apprécie énormément King Arthur: Legion IX. Le jeu est une excuse parfaite pour replonger dans un système de jeu que j’aime avec une ambiance au top et mine de rien, avec la durée de vie qu’il a, King Arthur: Legion IX est un jeu de qualité qui complètera notre heureuse expérience de Arthur’s Knight !