Je ne suis jamais contre un peu de hack and slash et à la rédaction, on le sait bien ! Un peu moqueur Riggs me sort : « hack and slash, c’est la liberté!!! » Puis il ajoute « Lovecraft et révolution « . Une offre que l’on ne peut pas refuser ?
Vous allez débuter avec René et je ne parle pas de l’ancien producteur et mari de Céline Dion, je sais qu’il était vieux mais il n’a pas connu la Révolution Française. Ou plutôt son uchronie car Louis XVI meurt dès le début, son successeur doit être couronné sur fond de mécontentement et paf Cthulhu ! Et autre culte bizarre où un esprit nous parle pour combattre ça et ramener la fraternité en unissant les quatre grandes factions du jeu !
Un pitch intriguant mais trop distillé et prévisible. Chaque faction étant une caricature comme les royalistes imbus de leur personne ou les vaudous habillés comme dans un mauvais James Bond en parlant comme s’ils étaient sous crack. Bref du potentiel mais ça peine à convaincre.
Même constat pour les graphismes qui montrent vite leurs limites avec des zones riquiquis sans interactions et où l’on voit bien que les NPC font semblant (un peu comme Théo et ses tests chez nous).
Côté gameplay, si j’apprécie le côté multi possible avec 4 joueurs et le système de cartes à brûler pour avoir les ressources d’utiliser d’autres cartes qui deviennent alors des compétences, je dois avouer que ce n’est pas hyper fluide et dynamique. On se traîne et les compétences n’envoient pas plus de rêve que cela malgré les promesses qu’avaient pour moi le tir au pistolet.
Liberte se joue, il se laisse approcher mais il montre vite ses limites et n’offre pas la liberté tend promise aux joueurs.