Test de Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii – Majima-gique !

Avec Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawai, SEGA sait comment me donner le sourire, je suis un grand fan de la saga Yakuza/Like a Dragon. Et il n’y a pas qu’eux qui savent me donner le sourire, puisque Riggs me connaissant bien, me dit : « Allez je te gâte encore avec un Yakuza que tu aimes tant ». Et oui, avec Riggs, c’est la bromance qui ne cesse jamais et ce n’est pas un hasard s’il me dit ça le jour de la St. Valentin ! Et quand on parle de Yakuza et de bromance, comment ne pas parler de Kiryu et de Majima ! Le plus dingue, le plus fun, le plus fufu la moquette des personnages de la saga a enfin le droit à son jeu. Nous avons déjà eu Majima comme perso mais il partageait la vedette ou il aidait. Ici, c’est lui, LE perso principal et il va avoir un crew pour l’aider. Alors direction Hawaii pour prendre la mer et hisser la grand voile pour glisser sous le vent !

On dirait le fils de Peter Pan et du Capitaine Crochet !

Quelques temps après les événements du dernier jeu (test ici), Majima se réveille sur une île et il n’a aucune idée de ce qui lui arrive. Amnésique et loin de tout, il va chercher la vérité mais à sa façon, puisque l’on part dans un délire Yakuza mais aussi piraterie ! Et ça le fait, on retrouve tout le sel de la saga principale avec cette touche de folie qui sied tant à Majima et à l’image que l’on peut se faire de la piraterie. Jack Sparrow n’a qu’à bien se tenir et on aura autant de moments héroïques que de franches rigolades dans le jeu. Cela commence dès le début avec Goro le « chat » et cela continue tout du long avec un chef cuistot aux recettes discutables ou une chanson d’ouverture hilarante ou encore ces séquences où Majima nous parle. Une vingtaine d’heure pour le faire de base mais tellement plus si l’on veut tout voir, tout explorer et rigoler !

Mes analyses d’urines sont bonnes !

L’ambiance est là, et c’est exactement ce que l’on peut attendre d’un héros comme Majima. Comme son poto Kiryu, il offre un spin of au dernier épisode et il le fait en mode beat’em up. C’est logique, seul Ichiban voit le monde en mode RPG au tour par tour et on est sur les bases de la saga Like a Dragon avec de la baston aussi rythmée que sauvage. Majima a son style Mad Dog basé sur la vitesse et plus opportune pour le mano à mano et il possède des coups sautés et des combo aériens pour être encore plus fou à utiliser. Mais ici, il ajoute le style Sea Dog pour la jouer pirate avec deux sabres au départ et ce sera une recette parfaite pour les batailles contre des groupes avec des attaques larges et le coup des sabres boomerang pour semer le chaos ! Le genre de style que j’aime et dans Ishin, j’étais un adapte du katana et du pistolet comme forme de combat alors ce genre de truc où l’on virevolte, ça me parle. L’action est over the top, pleine de folie avec les interactions, les coups spéciaux et autres secrets dont la série nous abreuve généreusement depuis toutes ses années. Vu certains coups que Majima envoie, je me dis que le nombre de mécréant va sacrément baisser vu qu’il brise des nuques, plante des sabres et coupe à tour de bras mais il le fait avec un tel sourire qu’on se dit que c’est cool !

Ce n’est qu’une égratignure !

Qui dit pirate, dit bateau pirate et équipage ! On retrouve cela dans Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii avec l’exploration et le combat maritime pour gagner des sous, trouver des trésors ou juste chiller parmi les quatre iles du jeu. Ces phases sont décomplexées et cela rappellera (un peu) Black Flag où l’on se faisait zizir sur les flots. La gestion d’équipage rappellera la gestion de combattants pour le Colisée du Château dans The Man Who Erased His Name, et c’est aussi simple qu’efficace pour chercher les meilleurs combattants, tous les collectionner et les bichonner ! Le bateau répond bien, c’est arcade à souhait et on s’amuse avec plus de fun mais moins de sérieux qu’un Skull and Bones (voir ici). En parallèle, comme dans tout Like a Dragon qui se respecte, on a des activités annexes, des bornes d’arcade qui permettent (notamment à Redge) de rejouer aux classiques SEGA, etc. Bref, on trouve toujours le moyen de glander dans Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii et les options pour habiller/personnaliser Majima ou son bébé tigre (oui, vous lisez bien) seront là pour nous donner le sourire. Naturellement, vous aurez le karaoké pour hurler les titres devenus cultes comme 24H Cinderella (un classique pour Majima) ! A cela moults autres choses à faire et comme tout Like A Dragon, on trouve toujours une bonne raison de faire des activités annexes, que ce soit pour booster son perso, le personnaliser ou encore juste le pouvoir de la glande !

Je me sens observé !

Techniquement, Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii est dans la veine des épisodes précédents mais vu la partie nature et mer, je dirais que cela peut sembler un cran en dessous par moment. En effet, si la partie ville est dans les standards de la série et cela fonctionne bien, la partie exploration d’île et balade en mer fait moins précise avec des textures plus grossières. Côté son, rien à redire, Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii soigne toujours autant ses ambiances sonores et comme d’habitude, je vais vous conseiller de jouer avec les voix japonaises pour mieux ressentir l’intensité de Majima et la puissance de ce titre.

On a pu tester la Deluxe potatoes édition ! Cela s’accompagne de membres légendaires pour son crew, son bateau et pour Majima. Et pas juste 3 items mais une grosse dizaine de costumes pour Majima et pour les fanboys comme moi, des chansons bonus pour le karaoké ! Si jamais vous avez pré-commandé, Ichiban sera là pour vous aider (trop… bien !) !

E3 ! Touché !

En résumé, Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii est un gros morceau de fun. Certes, je préfère les épisodes plus urbains et en spin of, Lost Judgment reste au dessus pour moi. Néanmoins, le côté fou et fougueux de Majima fait que l’on appréciera cet épisode qui est complètement azimuté autour de son ambiance pirate.