Test de LOLLIPOP CHAINSAW RePOP – Comic strip (tease) !

Le retour de la cheerleader. On y avait joué, on l’avait testé quand on s’appelait encore GameOrNot et ce n’était pas fameux (c’était là), l’un des tous premiers tests du site (il porte le numéro 5 dans la création et est donc paru entre le 1er et le 5ème article, bref) : un jeu techniquement bof, un gameplay pauvre au possible et même l’absurdité du scénario n’ont pas aidé, Juliet, notre Buffy d’opérette, à nous faire apprécier la sucette ! Le jeu a d’ailleurs été longtemps le maître étalon de la tranche des jeux 40-49 de notre barème. Avec LOLLIPOP CHAINSAW RePOP, DRAGAMI GAMES reprend les rennes de Kadokawa Games et nous voici dans une nouvelle version d’un jeu qui est sorti en 2012. 

Saute zombie ! 

Nous retrouvons donc Juliet, notre cheerleader blonde tueuse de zombies préférés de la ville de San Romero (clin d’œil pas discret au maître des films de zombie) qui à l’instar d’une tueuse de vampire blonde de Sunnydale doit combattre les forces du mal. Au lieu d’un pieu, elle a une tronçonneuse et elle va être bien remontée car le pieu de son petit ami Nick est en carafe depuis qu’elle doit se balader avec sa tête autour de la ceinture. Bref, on garde le scénar’ complètement fufu et pourquoi pas après tout. Oui, LOLLIPOP CHAINSAW RePOP est racoleur mais on s’en doute à voir la couverture et si l’on connaît le titre original. C’est nawak, c’est criard mais quelque part, tout était dit sur le titre, la couverture, l’intro… Si vous étiez fan ou si vous aimez ce genre d’ambiance barrée, vous serez heureux. 

Ca va trancher chérie ! 

Par contre, est-ce que le jeu est plus long avec des chapitres en plus et une technique moins dégueulasse qu’un plat préparé Théo, notre rédacteur fou ? De base, le jeu promet moins de chargement, plus de réactivité, d’effet fufu la moquette, des combo pour délirer dès le début, des musiques en version originale et plein de costumes pour mieux déshabiller notre héroïne du regard. 

Le disco n’est pas mort, le disco c’est la vie ! 

Est-ce que la promesse est tenue ? En lançant le jeu, on voit que non ! Bon… Ok, c’est un poil mieux mais le jeu a juste eu un lissage d’usage et on voit clairement qu’il baigne dans son jus de zombie. Les animations sont à la rue, les personnages souvent coupés à la serpe (sauf Juliet heureusement) et l’effet REPOP est en fait un mode super glitter où l’on a des effets lumineux au lieu du gore classique. Mine de rien, cela entre dans le délire du jeu et cela rend moins terne le rendu de base. Mais cela ne corrigera pas tout. 

Trop mignon la tronçonneuse avec un petit cœur ! 

Cette version a également tous les costumes de déblocables donc les fans de cosplay et de petites tenues seront contents. Cela ne viendra pas habiller davantage le gameplay qui est aussi bourrin que vieillot. Quitte à faire du beat’em up et des combo dans un scénario « over the top », je préfère retourner voir Dante et Devil May Cry. 

Est-ce que malgré tout ça ou grâce à tout ça selon que vous regardiez la bière à moitié pleine ou à moitié bue, le jeu est amusant. Force est de constaté que oui. J’avais beau râler que c’est moche, que les animations m’agacent et autre, j’étais content de retrouver Juliet et ses chorégraphies mortelles. Une fois de plus, LOLLIPOP CHAINSAW s’inscrit comme un jeu de la quarantaine (et je ne parle pas de l’âge de Riggs), on peut s’amuser mais on sent que le minimum syndical a été fait. Bref, Juliet n’a pas encore la moyenne sur son bulletin et va devoir redoubler !