Test de Lost Records : Bloom And Rage, Tape 1 – On attend la suite !

Le studio français Don’t Nod à l’origine du fabuleux Life Is Strange revient aujourd’hui pour mettre à l’honneur Lost Records : Bloom And Rage. Une oeuvre vidéoludique qui sent bons les années 90 et les VHS d’antan. Les plus jeunes d’entres-vous ne connaissent pas l’avènement des camescopes à cassette. Néanmoins, cela n’est pas gênant pour replonger dans cet univers à la sauce Stranger Things.

Cette ambiance Outer Wilds !

Tout d’abord, ce test se portera uniquement sur le Tape 1, soit la première partie du jeu. En effet, la deuxième partie ne sera disponible qu’à partir du 15 avril 2025. Cette première cassette jongle entre deux époques, celle post Covid 19 où des adultes se revoient après des années et l’une dans les années 95 où de jeunes adolescentes se rencontrent et deviennent amies.

Tant dans le présent que dans les souvenirs, on contrôle Swann dans les contrées de Velvet Cove. Cette jeune protagoniste filme tout son environnement et c’est d’ailleurs plutôt agréable d’incarner cette cinéaste en devenir. Swann est plutôt timide et réservée, elle a un petit chat dont vous pouvez choisir son prénom. D’ailleurs, chose amusante, en fonction du nom que vous lui donnez, cela affectera la couleurs de son pelage.

Souffler dans sa cartouche, alalala, la belle époque des jeux physiques

Comme à son habitude, le studio français propose de faire des choix et des non-choix. Que ce soit dans les dialogues où les situations qui vous sont proposés. Néanmoins, ici, vous n’aurez aucun pouvoir surnaturel, nous ne sommes pas dans Life If Strange. Mais au final, qu’est-ce que propose vraiment Lost Records ?

On incarne Swann qui film vraiment toute sa vie, et qui conte son enfance dans un bar avec ses amies. On s’aperçoit qu’elle forme un groupe « Bloom and Rage » qui fait du métal et même des clips vidéo. Mais au fond, où est l’intrigue ? Pour ma part, j’ai trouvé durant ma dizaine d’heures une certaine lenteur dans le développement de l’histoire. Pour tout dire, c’est agréable de voir l’évolution des adolescents sur du court-moyen terme, mais le mordant de l’aventure débarque 45 minutes avant la fin. Alors, ouais, j’attends la Tape 2, mais j’espère que le rythme sera plus soutenu.

Les paysages couplés à la musique est relaxant à souhait

Côté musique et ambiance, Don’t Nod est passé maître dans l’art de maîtriser des moments chill à flaner en train de regarder des paysages. L’OST est magnifique et les paysages d’autant plus. En prime, il y a énormément de petites choses à collectionner sur cassette. Vous devrez filmer moult petits animaux / objets comme des fourmis sur un cône de glace, c’est agréable et ça permet de bien s’immerger dans l’histoire.

Ce que j’ai apprécié, c’est tout l’enrobage autour du scénario. Les élements extradiégétique comme les succès sont bien trouvés. Par exemple, ça parle du Chat de Schrodinger quand on choisit le prénom influençant le pelage de notre minou. Pour ma part, il s’appelle Ténèbre mais Shadow en anglais, et c’est bien plus doux Shadow. D’ailleurs parlons en. L’intégralité de Lost Records est en anglais ou en français. Les deux manquent d’émotions dans la prestation. Cependant j’ai apprécié faire l’aventure sans lire les sous-titres à tout va.

Le regard face caméra digne des youtubers

Au final, j’ai trouvé que l’aventure tirait un peu en longueur. Mais j’ai apprécié le chemin vers le cliffhanger qui donne très envie de faire la Tape 2. Les références à mon enfance étaient super agréable à revoir. Faire tourner ce bon vieux camescope pour filmer tout et n’importe quoi reste une légère madeleine de Proust. Alors, rendez-vous mi-avril pour en avoir plus, en attendant j’ai l’eau à la bouche tout en étant relativement dubitatif quant à la tournure que ça va prendre.