Amoureux des jeux de plateformes, lorsque j’ai vu Magical Backpack, je me suis dit « pourquoi pas. » Quel ne fût ma surprise quand j’ai vu la redondance au fil des niveaux, le manque d’innovation, le manque de prestance du soft. On se retrouve à contrôler une fille qui ne peux que sauter, et voler, dans des décors plus que moyen.
Chaque niveau propose un petit tableau où vous pouvez vous pavaner librement. Pour progresser, rien de plus simple : collecter toutes les étoiles, toutes, sans aucune exception, et passer la porte fraichement créée. Le jetpack a une capacité de vous faire voler de manière limité. Cependant, la capacité de voler ajoute une nouvelle dimension stratégique et élargit les possibilités d’exploration. Chaque niveau est rempli de défis, comme des plateformes mouvantes, des pics mortels et des loopings aériens, qui mettent à l’épreuve votre précision et votre timing.
Graphiquement, Magical Backpack est suffisant. La direction artistique est mignonne mais ne se renouvelle jamais. Les niveaux s’enchaînent et se ressemblent. De plus, la musique qui nous accompagne m’a laissé de marbre. J’ai ce sentiment que ce titre n’est pas suffisamment développé. J’ai l’impression qu’il manque un petit quelque chose pour rendre l’oeuvre plus cohérente, plus intrigante, plus intéressante.
Malgré son concept engageant, le jeu reste dans une certaine zone de confort sans prendre de risques majeurs. Les niveaux, bien que variés, peuvent manquer de complexité pour les joueurs expérimentés. En outre, l’absence de modes supplémentaires ou d’éléments narratifs approfondis limite la rejouabilité sur le long terme.