Vous aimez le bruit, les explosions, les hélicos qui vous traquent pendant que vous écrasez des poussettes en costume de hotdog ? Vous êtes au bon endroit. Maniac c’est un grand huit de violence gratuite, un bain de sang en vue du dessus, un retour nostalgique aux premiers GTA, mixé avec une bonne dose de Vampire Survivors et un soupçon de Fast & Furious, mais version 100% illégale et 200% barrée. Ici, le seul objectif, c’est de survivre assez longtemps pour semer un chaos toujours plus absurde. Et de préférence avec classe.

Maniac ne paye pas de mine, mais c’est un putain de défouloir. On retrouve l’essence des premiers GTA avec sa vue de dessus et le côté arcade de la conduite, le tout dans un bain de sang purement gratuit. Au fil des parties, on gagne de l’argent pour notre personnage, ce qui nous permet de débloquer des capacités ou de booster nos compétences : vol de voiture plus rapide, véhicule plus puissant ou plus rapide, gilet pare-balles renforcé, puissance de feu accrue…
Il y a six personnages différents. On commence avec un Père Noël au chômage complètement bourré, puis, en atteignant certains objectifs pendant une partie (nombre de poussettes détruites, d’enfants écrasés, de taxis explosés… oui, c’est joyeux), on débloque un clown meurtrier, un courtier sous l’emprise de la drogue, une petite fille mortellement mignonne ou encore un mec en costume de hot-dog qui veut se friter avec tout le monde. Chaque personnage a sa propre évolution, donc si vous voulez tous les monter au niveau max, il y a du boulot !
On débute le jeu à pied, avec rien… juste un dash et un coup de pied. Mais très vite, on trouve une arme de poing, puis des mines, et surtout des véhicules : on peut voler absolument tout ce qui roule (ou vole) — bulldozers, bus, voitures de flics, chars, et plus encore. Oui, on peut même piquer un hélico.
Plus on fout le bordel, plus les étoiles de recherche augmentent, un peu comme dans GTA. Mais ici, il y a des paliers : d’abord la police, puis le FBI, puis l’armée, etc. Avec 11 quartiers uniques, ton terrain de jeu t’attend pour tout détruire ! Ajoute à ça une physique de conduite complètement délirante et des réactions en chaîne prêtes à exploser, et tu obtiens un monde dynamique en constante évolution. Le tout est soutenu par une IA agressive bien décidée à t’attraper. Bref, ne te fais pas buter.
Techniquement, le jeu adopte un style low poly qui donne un effet cel shading tout mignon. Mais ne vous y trompez pas : Maniac est un véritable bain de sang. Très souvent, l’écran est envahi d’explosions, de voitures qui volent ou qui partent en cendres, de flics écrasés par dizaines, pendant que des hélicos vous arrosent depuis le ciel… Et malgré ce chaos, le jeu reste fluide. La musique est là pour accompagner le délire, rythmée et efficace, tandis que les bruitages mettent en avant cris, sirènes et vacarme motorisé.
Le gameplay est vraiment bon, simple à comprendre, comme dans les bons vieux jeux d’arcade des années 90. Et pour faire plaisir à Jingo, on peut activer le tir automatique. Même plus besoin de tirer : le jeu s’en charge tout seul, vous n’avez plus qu’à gérer vos déplacements ou poser des mines, peinard.
Une partie dure une trentaine de minutes avant qu’une bombe nucléaire n’éclate tout pour mettre un terme à votre carnage. On peut débloquer les différents personnages en quelques parties — comptez 4 ou 5 heures de jeu, je dirais. Et plus si vous visez le 100 %. Mais attention, il faut être motivé, car Maniac a un concept très redondant. C’est fun, accrocheur, on a envie de découvrir les véhicules uniques planqués sur la map ou les armes spéciales comme le lance-grenades, mais on tourne un peu en rond, mine de rien. Je conseille de le consommer par petites sessions… comme un bon vieux Vampire Survivors.
En conclusion, Maniac est un jeu fun, cool, défoulant… mais il est très redondant. En tout cas, j’ai bien déliré dessus, et c’est le principal : ça détend après une grosse journée de boulot. Rien que pour ça, ça mérite le coup d’œil.