Ultimate Games est derrière Metro Simulator 2 et si je n’ai pas joué au premier, je n’ai pas échappé au regard du chef qui me sort son fameux pitch de Riggs : « Tiens ta spécialité : les métros ! Bon ça a l’air rude, tu pourras tester ça entre deux correspondances. Il faut dire que les jeux de train, j’en ai mangé notamment avec les Train Sim World et dans ce dernier, je pouvais même aborder du métro même si je préférai les grands espaces (ici pour les amoureux du rail). Shinzay avait également mis sa pierre à l’édifice en tant que fin connaisseur des « simulators » avec un petit jeu de tram un peu juste mais qui avait le mérite de laisser notre Shinzay se faire les itinéraires de son choix (ici pour un test nommé désir).
Metro Simulator 2 nous propose le très célèbre et profond métro russe comme terrain de jeu ! On sent qu’on va s’amuser car quand on me dit métro, je pense aussi à Londres, New York ou Paris. Des lieux où l’on peut par endroit glaner des vues sur la ville, des lieux qui sont célèbres pour leur charme particulier. Le métro russe, c’est grand, c’est beau, mais il demeure un truc austère si l’on reste sur le quai car je ne vais pas admirer les belles stations vantant la grandeur du pays et les architectures grandioses. Non, dans Metro Simulator 2, je suis le cul sur mon siège et je parcours du tunnel qui est aussi passionnant qu’un jeu de coloscopie.
Metro Simulator 2 ne brille pas par ses détails et entre les couleurs sombres et moches comme une vieille station abandonnée, j’ai des graphismes taillés à la serpe, une modélisation de tout qui fait passer certains simulators pas top pour du triple A. Sans compter que le gameplay est aussi rébarbatif qu’imprécis. Je dois appuyer sur X touches pour le moindre truc sauf que parfois, j’appuie au bon endroit mais le jeu considère que je suis à côté. J’ai aussi eu le coup : « c’est le bon endroit, mais il ne se passe rien ». De plus, malgré mon bagage sur d’autres jeux de train, j’ai trouvé que Metro Simulator 2 avait une grosse inertie pour lancer notre machine tandis que les freins marchaient parfois trop bien.
Même les premiers Train Sim World étaient moins rébarbatifs sur les actions à faire (et Train Sim World était plus précis) et la tendance a été de simplifier les actions pour garder un côté ludique, instinctif et plaisant pour jouer. De plus, avec si peu de lignes à explorer et dans de telles conditions, je me dis que 20 euros, ça fait un peu cher le trajet.
En terme de fun, de graphismes, de tout, Metro Simulator 2 est à éviter. Il a des concurrents plus sympathiques et complets et pour ma part, j’ai eu envie de me relancer dans Train Sim World. Moralité, ne vous trompez pas de train où vous pourriez manquer Fun City !