Test de Miraculous : Paris Under Siege – Siège percé !

 S’il y a bien une série dont on peut être fier, nous Français, ces dernières années, c’est bien Miraculous ! Reprenant tous les codes des Magicals Girls japonaises, le passage à l’animation 3D et le charme de Paname à su charmer le cœur des petites filles du monde entier. Évidemment, je parle de Paris en parlant de Paname, pas le chien au palais surdéveloppé qui apprécié le gourmand craquant des casques Turtle Beach, maitre de Théo notre intérimaire. Paris, sera toujours Paris ! Miraculous, nous conte l’histoire de Marinette, en proie à divers méchants qui possèdent ses amis afin de leur faire commettre les pires vilenies et ça marche. Mon cœur est quand même plus attaché à Gigi, Creamy et Emi Magique, mais qu’à cela ne tienne, après un premier opus très moyen, qui remplissait son degré de fan service, j’attendais, comme Jingorette, le second opus, qui s’avère plus orienté Devil May Cry du pauvre. 

La fine équipe de héros
Tiens toi bien Batman !

Donc revoilà les amis de Marinette akumatisés, possédés et qui c’est qu’on appelle ? Non pas Ghosbusters mais bien LadyBug et Chat Noir dans un jeu en environnements 3D où il faudra alterner coup faible, coup fort afin de réaliser moult combos façon DMC. Vous serez noté à la fin de chaque niveau en fonction du nombre de combos, d’expérience trouvée, du temps réalisé… on peut se demander la pertinence de ce truc sur un jeu destiné aux plus jeunes. 

Shinzay va toujours droit dans le mur
La carte avec les niveau des méchants pas beaux dont Théo le bulleur

Mais encore, s’il n’y avait que ça ! Une caméra aux fraises, qui a du mal à suivre nos déplacements, c’est mou du genou, des interactions avec le décor qui ne s’enclenchent pas, des bugs de collisions, un bestiaire réduit, pour alterner les personnages : il faut appuyer longtemps sur LB, mais quand je dis longtemps, on a même l’impression que Shinzay pourrait écrire un test pendant ce laps de temps ! L’histoire est sans surprise… quelques fois, on se demande même où on doit aller.  

Non, Redge, on ne se voit pas dans le mirroir !
Quelques plans plaisants

Bref, tout est fouilli, brouillon, dans un jeu qui veut avoir une orientation Devil May Cry, c’est un comble. Les enfants seront surement contents de retrouver leur héroïne favorite dans des graphismes qui sont agréables, proche du dessin animé qui plus est avec un environnement qui s’apparente aux dernières saisons, mais à part ça rien de bien reluisant. 

La fameuse Beetle de notre coccinelle Marinette

La musique, sans être désagréable, se rapproche davantage des meilleures compilations de musiques d’ascenseur. Après avoir libéré vos amis du joug de l’infâme papillon, vous pourrez les utiliser en Strickers, ça, c’est sympatoche. Vous pourrez booster vos personnages grâce à l’expérience que je mentionnais plus haut. Ça ne va pas bien loin au niveau fun, gameplay, et profondeur de jeu 

Customisation
Va falloir faire de la grimpette

Il y a bien les arènes qui vont vous permettre de vous défouler, mais le manque de système de lock, vous fera rager, car vous perdrez votre combo. Pour cette fin d’année, si vos enfants sont fans : préférez-lui le premier qui même avec ses sauts approximatifs, son intérêt moyen est bien plus intéressant que celui-ci, peut être aussi moins cher et si vous aimez vos enfants, il y a bien mieux que Miraculous : Paris Under Siege qui va leur donner un gout amer dans la bouche.  

Des documents de travail : c’est toujours agréable