Test de Monarchy – Le roi, c’est lui ?

Monarchy, un jeu qui pourrait donner plein de jeu de mot mais devant les visuels, avec Riggs, on a été très sobre… Riggs a bredouillé machinalement : « jeu de stratégie médiéval en 2D ». Puis il s’est cassé pour aller fouetter d’autres chats ou d’autres jeux ! Bon, j’ai donc toute latence pour me lancer dans l’exercice de la Monarchy !

Suis moi manant !

Le pitch est absent : vous êtes le roi sur votre cheval et dans un monde en 2D, vous allez devoir aller à droite et à gauche pour récupérer hommes et ressources et préparer votre campement aux tentatives d’invasions nocturnes. La recette est méga connue et j’ai déjà testé des jeux comme ça et en général, c’est rarement ouf ou mémorable (comme ici avec la compil’ Kingdom) sauf dans celui où l’on faisait la même chose mais avec un gamin sur un vélo dans un camp de vacances de l’apocalypse (voir ici pour Kingdom Eighties). Ici, le manque de scénario, le gameplay convenu et le rythme ne vont pas rendre Monarchy plus marquant que la concurrence.

J’ai des Ferrero Rochers !

En effet, Monarchy a un gameplay convenu, on chevauche ici pour donner des ordres à des endroits prédéterminés, on regarde la nuit pour voir si nos défenses tiennent et on recommence… Pas original, pas palpitant… La vitesse de construction n’aide pas et après avoir construit, on ajoute l’assignation d’un péon pour ajouter une manipulation sans vie.

Cette taverne m’a l’air fort accueillante !

Techniquement, c’est… mignon ! Et c’est tout car Monarchy est coloré, mignon mais rien ne vient le distinguer de son pote d’à côté, pas de musiques savoureuses, pas d’humour décalé, pas de perso charismatiques… C’est plat au possible !

Monarchy n’est pas mauvais en soi mais il ne dégage rien, c’est comme manger une feuille de papier… On ne va pas trop avoir de conséquences mais ce n’est pas savoureux et on se dit que même un sandwich tofu/salade sans assaisonnements aura plus de goût que Monarchy !