NanoApostle est un jeu PQube, j’attends donc un petit jeu indé avec des pixels et vu les premiers écrans de jeu, je vois que je n’ai pas tort ! Je vois aussi que l’acrion et les réflexes vont être de la partie ! Je prends un café (un double expresso même) et je me lance !

Dans le futur, ce n’est pas jojo ! On va incarner Anita, une gamine avec plein d’implants cybernétiques et elle va devoir s’échapper d’une base top-secrète en pourfendant les hordes de machines tueuses… Si le pitch est simple, personellement, j’ai pensé à une version roguelite et base secrète de Gunnm… Je veux dire Anita… Alita… Fille… Implants… Karamazov… Bref, je m’égare mais tout ça pour dire que cela ne sent pas le jeu hyper original quand on découvre NanoApostle. Après, je ne dis pas que je recherche absolument cela mais je n’ai pas été spécialement investi dans NanoApostle !
Après, si l’action est là, pourquoi pas… NanoApostle justement est dans cette optique où l’on doit taper, taper et encore taper mais ici, le point d’orgue sera d’abord de contrer pour pouvoir véritablement faire des dégâts et maximiser nos chances avec un coup spécial des familles. On peut toujours taper directement mais ce sera plus long et nous serons exposés aux coups ennemis car ces derniers rigolent bien quand on les tape avec nos coups classiques. Choper le bon timing n’est pas chose toujours aisé dans NanoApostle. J’ai pu voir dès le tuto, qu’il y a une latence et une tolérance qui viennent nous plomber. La latence est légère mais dans le feu de l’action, cela compte. La tolérance va venir de ce côté « on mange des dégâts » sans pitié et ne comptez pas sur une frame d’invincibilité ou un truc du genre pour vous aider, NanoApostle veut vous voir souffrir.
Certes, franchir une zone sera gratifiant mais au vu des « cadeaux » du gameplay, je ne peux pas dire que cela soit vraiment une récompense car la salle suivante sera pire. Visuellement, c’est du pixel basique, sans grande inspiration et sans grands détails. NanoApostle se perd visuellement dans l’océan de jeu en pixels.
En résumé, NanoApostle a des idées mais rien qui surnage ou donne envie de spécialement se lancer dans l’aventure.