Test de NBA 2K25 – Bulls On Parade

Grand fan de basket NBA, depuis mon plus jeune âge…avec Barcelone 92 et l’épopée des Suns de Phoenix de 93 avec Charles Barkley, c’est donc naturellement que le coquin Riggs me donne ce test. N’ayant pas joué à un NBA 2K depuis son allitération de 2012, et l’époque de la Grande Guerre. Pas celle de 39-45, pas celle de Megadrive vs Super NES, ni celle d’influenceurs vs GXL Redge mais bien celle opposant les 2K à NBA Live d’EA, je ne me sentais pas légitime à chroniquer ce marronnier. N’ayant pas l’expertise d’un Korganor ou d’un joueur papa en chef, Riggs balance un “tu peux le faire!, de toute façon, j’ai personne d’autre sous la main”. Donc c’est tipar, Boomshakalaka ! 

Un chois d’avatar, un peu limité

 

La saison est lancée

Après la création de son joueur pour les différents modes de jeu et un bref tutorial des commandes basiques, on est devant une sélection de modes de jeu qui laisse pantois d’admiration pour tout fan de basket. My Carrer, le mode histoire qui va vous permettre de vous hisser vers les plus hauts sommets de la NBA. My Team, qui est le mode FUT de FC avec des défis quotidiens, des saisons et des cartes et le système d’achat sodomisateur que Take Two nous a habitué ses dernières années qui s’apparente à un Pay to win, mais sachez raison garder et ne pas glisser le doigt dans ces “saloperies”. 

RIP Kobe

 

Comme à la TC, chez TNT sans Sir Charles

Le mode Ere NBA qui vous permettra de revivre les grandes heures de la ligue et de faire un championnat classique, que cela soit celles des dinosaures comme Wilt Chamberlain, Julius Erving ou Karim Abdul Jabbar qui n’aime pas quand Paname se frotte contre sa jambe, l’ère du GOAT Jordan, l’ère chère à un ami :  l’ère du Black Mamba Kobe ou l’ère actuelle. De quoi donner des frissons de plaisir à tout adorateur de la balle orange que l’on tient comme un pamplemousse. Big Up à George Eddy qui nous a fait aimer ce sport à travers son enthousiasme communicatif. 

Ma génération Jordan, Kemp, Ewing… 

 

Commençons par la base !

 

Un mode WNBA qui permet de voir le côté féminin de ce sport qui loin de la musculature et des tatouages, donne un aspect plus académique, technique que son homologue masculin. En pleine folie Caitlin Clark ou en pleine confrontation Sabrina Ionescu / Stef Curry lors du dernier All Star Game, il est important que la pierre angulaire des jeux vidéos de basket mette en valeur la beauté de ce sport, loin de la testostérone des mâles Alpha. 

Le trophée WNBA

 

Pas ma came… faut aimer

 

On se refait pas !

Et bien sûr, les tutos qui vous permettront de parfaire votre technique, car oui, le jeu est tentaculaire dans son gameplay et distille dans un bel écrin toute la technique de ce sport. Évidemment, il est possible de passer du côté financier du business NBA en devenant GM General Manager qui effleure le côté mercantile et impitoyable à la Dallas de l’économie de la ligue. 

Avec muchas pepettas, c’est possible

 

Un peu trop facile, le mode rookie

 

Mais les aficionados de la simulation de 2K, me signaleront qu’il n’y a rien de neuf mon bon Jingo. Oui et non, comme tout bon jeu de sport qui sort annuellement. Tout d’abord d’un point de vue graphique, sur Series X, c’est vraiment une claque ! Les joueurs actuels sont modélisés à la perfection. C’est peut-être le jeu qui me fait dire, ça y est, on a enfin passé le cap générationnel. Bien loin des modélisations de Star Wars Outlaws, on est en pâmoison devant le rendu de la sueur, des attitudes, des animations faciales, des animations corporelles qui sont propres à chaque joueur. Tout simplement dingue. La nouvelle façon de faire du motion capture est tout juste bluffante et c’est sûrement ça qui est la véritable évolution par rapport à l’opus précèdent. Le communiqué de presse, comme d’habitude, nous vente les 10 millions d’animations supplémentaires, du laçage de chaussures à son animation aux WCs, mais j’avoue que, pour une fois, ce n’est pas du bullshit marketing. 

On attend si Redge va faire mieux sur Just Dance

 

Des persos dégueulasses si on retire les stars planétaires

Attention tout n’est pas rose non plus, les à côté, journalistes, interviewers, personnages et certains vieux joueurs sont dégueulasses et je pèse mes mots… ils sont à peine dignes d’une modélisation de l’époque One. Qu’ont-ils fait à mon Dan Majerle, mon Kevin Johnson ou Kurt Rambis…  Cela intéressera 2% des joueurs de NBA 2k mais ça mérite d’être signalé. 

Le Chef Curry à l’entrainement

 

Même des postures sont achetables via les fameux VCs

 

Le Kid de Mineapolis… euh non de Dallas

L’ermite Korganor avait évoqué dans son magnifique test de l’année dernière le principe peu convaincant de My City, le pseudo monde ouvert avec des activités WTF pour son personnage… Ici, c’est toujours le cas, en plus beau, plus riche mais sans plus d’intérêt. Et là aussi, on ressent l’attrait des brouzoufs… Acheter une casquette pour son avatar, un tatouage… sors la maille mon garçon, si t’en a pas assez… t’inquiète paupiette, passe par le store et achète des VCs. 

Accueilli dès le départ par : dépense ta thune !

 

Le King

 

Abordons cet aspect… le cœur du problème et de désamour de certains joueurs. LES MICRO-TRANSACTIONS… elles sont là, omniprésentes, tel l’ombre du Mordor. Tout est fait pour te faire dépenser moult piécettes. Des packs de cartes, des packs de ballons, des packs de cartes gems, des packs de cartes Power Surge, des packs de cartes, des packs 3pts Royalty, des packs de Kro… des Season Pass, des pass de niveau dudit season pass, des marchés d’enchères… Ça pue le fric par tous les pores de la peau du jeu, la machine à cash. Faut bien payer Jason Tatum et Vince Carter qui sont en couverture de cette édition 2025, les licences de chaussures… dès l’écran d’accueil, on est invité à acheter ces fameux VCs pseudo-salvateur de notre progression in game… Limite gerbant. 

Les défis sont sympas.

 

Encore une fois… certaines modélisations sont indignes de ce jeu

 

Peut-il en être autrement ? C’est une question à laquelle votre humble serviteur ne peut pas répondre, tant tous les jeux de sports ont massivement adopté ce modèle économique. Quand on voit le nombre de licences, que cela soit d’habillement, de joueurs… tout ça se monnaye, est-ce la bonne méthode ? Le joueur moderne veut retrouver ses idoles et customiser son avatar pour être “trop stylé”. Il veut ouvrir ses cartes pour tomber presque à chaque fois sur un joueur qui lui parle, qui le fait vibrer et mouiller son caleçon. En l’absence d’alternative, Take 2 a tout le loisir de vous mettre le porte-monnaie à l’envers. 

Des Joueurs… des vrais 

 

My City

 

Le verdict… Le passionné de NBA 2K repassera à la caisse de toute façon et sera content d’avoir dépensé son argent dans un jeu qui glorifie son sport. Il retrouvera, ses joueurs, son équipe fétiche, les signatures mooves de ces gladiateurs des temps modernes qui sont reconnaissables entre 1000 et qui sont magnifiés par cette édition 2025. Du cross de James Harden, de Step Back de Dirk Nowitzki ou de Stef Curry, des dunks ravageurs de LeBron… tout y est et c’est magnifique. Le joueur comme moi, qui a laissé passer quelques années sera enchanté de retrouver une simulation de basket facile à prendre en main et dur à maitriser. Le chaland laissera surement cette version pour attendre une version peut-être mid gen 4K 60FPS Ray Tracing sur une console à 800€… mais une chose est sure en 2025, il n’y a pas mieux en jeu de basket, un jeu tentaculaire qui vous occupera pendant un an au rythme de la saison. Si pour vous l’aspect commercial du titre, l’éthique des VCs sont importants… passez votre chemin, car le jeu ne s’est guère amélioré et affranchi de cette calamité moderne. Bien loin des Total NBA, de NBA in The Zone, de NBA Live… l’ère du marketing est passée par là et j’ai des doutes sur un retour en arrière possible… NBA 2K25 est un must have si vous savez dans quoi vous mettez vos Converse. 

 

si vous vous sentez Seul au monde… un Wilson 

Pour etre bien dans ses baskets en jouant au basket