Lorsque Neptunia Game Maker R:Evolution débarque, Riggs me fait sa meilleure imitation de Didier Bourdon en disant que c’est un « rpg nippon (ni mauvais?) ». Limite, il avait me dire vient « on joue chinois ou chez toi » ! Bref, ça commence bien mais surtout je réalise que Neptunia Game Maker R:Evolution est issu d’une saga, les Hyperdimension Neptunia, série de 4 jeux et qui compte genre 16 spin off ! Neptunia Game Maker R:Evolution est l’un d’eux, il est l’avant dernier puisque Neptunia vs Doggos est sensé débarqué dans le monde début 2025 (déjà sorti au Japon). Bref, j’avoue que jusque là, je suis resté super loin de la série qui a tout d’un « Magical Girl » avec des katanas et des motos ! Et dit comme ça, ça semble déjà plus cool, je me lance.
Au départ, le tuto vous balance un combat de la muerte comme une nana en armure où votre héroïne et ses « copines » balancent tous leurs meilleurs combo ! On ne comprend pas tout ? C’est normal, c’était un tuto flashforward ! On revient donc en arrière, au vrai début et nous sommes une jeune héroïne transportée dans un monde de jeu vidéo via une cartouche magique et nous allons, avec trois déités (vos copines du tuto) bâtir une entreprise de jeu vidéo tout en tapant des monstres. On ne comprend pas toujours le rapport mais pourquoi pas ! De même, nos personnages sont déjà toutes paramétrées avec des armes et coups fétiches. Si vous ne connaissez pas la série, on peut dire qu’il faut s’accrocher un peu pour comprendre Neptunia Game Maker R:Evolution. Et en tant que néophyte, je n’ai pas été plus « hypé » que ça car tout y est caricatural et au final, on doute de la pertinence de nos actions, des héroïnes…
Et ce ne sont pas les graphismes qui vont nous aider ! Certes, des musiques et des voix (surtout les voix japonaises) aident la cause mais les graphismes sont d’un autre temps et ne seront pas sauvés par le reste de la bande sonore. Découpage à la serpe, décors vides et baveux, animations dignes de pantins en mal de WD40, Neptunia Game Maker R:Evolution me fait presque penser à ces jeux du début des années 2000 ! Et encore, je ne pense pas aux meilleurs quand je dis ça.
Côté gameplay, on a une partie « gestion » à l’ergonomie douteuse et où il est difficile de véritablement bien profiter des menus. On sent presque le côté imposé des choix qui nous incombent. Pour la partie « action », on a un décor très vide avec des ennemis apathiques qui, lorsqu’on les approche, nous fait basculer en mode combat. C’est globalement du bourrinage en règle mais sans la fièvre de l’action. On enchaîne les combo de groupe sans saveurs et j’avais presque envie de bailler dès les premiers combats tellement cela semblait mou du genou, mal animé et longuet… Loin de la frénésie d’un « Tales Of » qui nous ferait passer d’un combo classe à un autre.
Difficile d’apprécier Neptunia Game Maker R:Evolution qui semble échappé d’une bulle temporel tant il est mal fagoté : graphismes datés et actions molles, notre héroïnes ont peut-être confondu la classe avec la coquetterie.