Test de Neva – Un chef-d’œuvre signé Nomada Studio

Il était une fois une jeune femme nommée Alba, un louveteau rebelle et un monde en perdition… Voilà l’histoire qui vous attend dans Neva, le dernier bijou de Nomada Studio, créateurs du magistral Gris. Ce jeu d’action-aventure 2D regorge d’émotions, de poésie visuelle et d’une ambiance sonore envoûtante. Préparez-vous à plonger dans une épopée où beauté et mélancolie dansent main dans la main.

Cela donne envie de regarder le paysage

Dès les premières minutes, Neva en met plein les yeux. La direction artistique, menée par Conrad Roset, est un festival de couleurs, de contrastes et de textures. Chaque plan est une véritable œuvre d’art : que vous traversiez des forêts hantées ou des déserts crépusculaires, tout est pensé pour émerveiller. Les animations sont d’une fluidité hypnotique, et les transitions entre les zooms, les dézooms, et les changements d’échelle renforcent la puissance émotionnelle de chaque scène. À plusieurs reprises, je me suis surpris à murmurer : « C’est magnifique. » Et croyez-moi, je ne suis pas du genre à gaspiller des superlatifs.

Le jeu est beau mais le monde est dur !

Côté gameplay, Neva est un mélange subtil d’action, de plateforme et de réflexion. Le jeu s’inspire des meilleurs : on retrouve un soupçon de Gris dans sa poésie, un zest d’Ori dans sa fluidité, et une pincée d’Inside dans ses moments de tension. Si les combats et les phases de plateforme demandent parfois un peu de maîtrise, le jeu propose un mode Histoire où vous êtes invincible pendant les combats. Une excellente idée pour rendre l’expérience accessible à tous, sans sacrifier l’émotion ou la beauté du voyage. Et attention, même invincible, certaines séquences de plateforme vous feront transpirer !

Il y a même un petit côté Little Nightmares

Mais Neva, ce n’est pas qu’un festin pour les yeux. La bande-son, signée Berlinist, est un véritable bijou. Les compositions musicales enveloppent chaque instant, amplifiant les émotions sans jamais les étouffer. Que ce soit lors d’une confrontation intense ou d’un moment de calme contemplatif, la musique sait toujours trouver le ton juste. Et pour couronner le tout, l’absence de dialogues laisse toute la place à l’image et au son pour raconter l’histoire avec une subtilité admirable.

Un monde en déconstruction

Le voyage d’Alba et son étrange louveteau se termine en environ 4 à 6 heures, selon votre envie d’exploration et de la manière de gérer les combats. Une durée idéale qui ne s’étire jamais inutilement. La fin, poignante et superbe, m’a laissé avec un mélange de satisfaction et d’un soupçon de tristesse : celle de quitter cet univers inoubliable.

Magnifique !

En conclusion, Neva est une pépite. Plus riche et plus intense que Gris, ce nouveau jeu de Nomada Studio pousse encore plus loin la perfection visuelle et sonore. Avec une intrigue forte et des enjeux palpables, il captive du début à la fin. Pour moi, c’est un véritable GOTY, un chef-d’œuvre qui mérite sa place dans votre collection. Foncez, car comme Alba et son compagnon Neva, vous ne voudrez pas lâcher ce voyage avant la toute dernière scène.