Dans Nikoderiko: The Magical World, embarquez aux côtés de Niko et Luna dans une aventure de plateforme pétillante à travers sept mondes uniques. Après avoir découvert une relique ancienne sur une île enchantée, le duo se voit dérober cet artefact par le sinistre Grimbald, dirigeant de la Cobring Gems Company. Avec l’aide de leurs amis animaux, ils devront affronter l’armée de Cobring pour sauver l’île et ses habitants.
Ce titre est un vrai menu maxi best-of du jeu de plateformes. On prend une grosse dose de Donkey Kong Country, une bonne cuillerée de Crash Bandicoot et un soupçon de Rayman, et hop, on obtient Nikoderiko: The Magical World.
Il faut noter que le jeu est jouable intégralement à deux en local, comme dans un bon vieux Donkey Kong Country. D’ailleurs, on retrouve beaucoup de similitudes avec ce titre. Déjà, l’univers, les personnages, les décors… On sent qu’on est dans le même délire, sauf qu’au lieu de contrôler des primates, on dirige des mangoustes. On retrouve les tonneaux qui nous font virevolter dans les niveaux, des montures qui rappellent le Rhinocéros de DK ou même Yoshi dans Super Mario, et bien sûr, les passages en chariot de la mine. Et bien entendu, on doit récupérer les quatre lettres du nom de Niko dans chaque niveau, comme les lettres KONG. Même le design des lettres est identique.
Mais ce n’est pas tout : le jeu mixe habillement la 2D et la 3D. On passe d’un niveau en scrolling latéral classique à un niveau en 3D avec une caméra de dos ou de face, dans un style très Crash Bandicoot. Encore une fois, on retrouve les mêmes ingrédients : des niveaux axés plateformes où il faut avancer dans des couloirs tout en évitant des obstacles, et d’autres où on doit courir face caméra pour échapper à un ennemi géant. Parfois, le jeu enchaîne un passage à la Crash Bandicoot avec un segment en chariot de mine, par exemple. J’ai aussi trouvé pas mal de ressemblances avec Rayman Legends, notamment dans le level design de certains niveaux ou avec les petites lucioles à attraper. Les niveaux marins sont excellents également, et j’ai adoré ceux où l’on évolue dans la pénombre.
Graphiquement, c’est une réussite. La direction artistique est vraiment cool : les personnages sont hauts en couleurs, les environnements variés, et les niveaux sont plutôt longs, avec des arrière-plans toujours travaillés, le tout sans ralentissements. Les changements de perspective sont fluides, et ça fait plaisir. Non, vraiment, c’est du super boulot. La bande-son n’est pas en reste non plus : le jeu est doublé en anglais, mais sous-titré en français, avec beaucoup d’humour et des doubleurs qui sont dans le ton. J’aurais aimé une VF intégrale, mais on ne va pas râler. Les bruitages sont bons, et les musiques sont rythmées, avec quelques thèmes qui restent en tête.
Le gameplay est excellent. Le personnage est souple, rapide, et les mouvements sont fluides. On enchaîne les sauts avec précision, on peut écraser le sol comme Mario, et utiliser un dash pour éliminer des ennemis ou leur sauter dessus, selon leurs points faibles. Les montures sont cool à utiliser, et on peut les invoquer à volonté. Les combats contre les boss sont intéressants et apportent de la variété au jeu. La durée de vie d’environ 7 à 8 heures est correcte pour le genre. Franchement, je n’ai rien à reprocher à ce titre. Ah si, une chose : les temps de chargement. Ils sont assez longs et cassent un peu le rythme entre deux niveaux. On dirait que le SSD est parti en vacances. Pour le reste : RAS.
Nikoderiko: The Magical World est un titre sorti de nulle part qui s’impose d’emblée comme une référence du jeu de plateforme sur Xbox. C’est une excellente surprise. Je vous le conseille grandement si vous aimez le genre. Bravo aux développeurs de VEA Games !