Avec O.W.L Projekt, préparez-vous à un voyage cubique rempli d’énigmes, de cubes baladeurs, et de caméras capricieuses. Vous incarnez Elysion, un héros fraîchement sorti d’une expérience mystique, qui devra user de son bâton magique pour manipuler le décor, échapper à ses créateurs (les Watchers), et, si possible, garder votre patience intacte. En 50 niveaux, le jeu vous fera pivoter, réfléchir, et parfois soupirer, mais toujours avec un brin de malice.
Le principe est simple : guidez Elysion d’un point A à un point B en résolvant des puzzles dans un monde en 3D isométrique. Armé de son Bâton Sanctum, il peut déplacer des cubes pour se créer des ponts, des ascenseurs, ou même des passages dignes d’un architecte spatial. Les premières énigmes sont un jeu d’enfant, mais très vite, le niveau de difficulté grimpe en flèche, au point de transformer votre soirée zen en session de méditation forcée. Qui a dit que réfléchir n’était pas sportif ?
Dans O.W.L Projekt, chaque niveau prend la forme d’un cube géant que vous pouvez faire pivoter à votre guise. Ça sonne cool sur le papier, mais dans les faits, cette mécanique peut vite agacer. Certains angles de vue cachent des éléments essentiels, obligeant à jouer à cache-cache avec la caméra. Si vous aimez tourner votre écran plus qu’un DJ ses platines, ce sera votre came ; sinon, patience et tolérance seront vos meilleurs alliés.
Côté visuel, le jeu mise sur une direction artistique épurée et colorée. C’est mignon, mais pas inoubliable : les décors manquent de détails et de variété, ce qui peut rendre les environnements un brin monotones après plusieurs niveaux. En revanche, la bande-son est un vrai atout, avec des musiques zen qui calment les nerfs pendant les moments où votre logique vous abandonne (spoiler : ça arrivera).
Elysion se déplace en mode point-and-click, ce qui fonctionne bien pour ce type de jeu… sauf que ses déplacements sont un poil lents. Ajouter un double-clic pour le booster n’aurait pas été de trop. Heureusement, les mécaniques de jeu comme le déplacement des cubes sont simples et bien pensées, ce qui sauve l’expérience globale.
Les 50 niveaux offrent un challenge progressif : le début est une balade de santé, mais ne vous fiez pas à cette entrée en matière. Plus vous avancez, plus le jeu devient complexe, introduisant de nouvelles mécaniques au fil de l’eau. Résultat : vos méninges apprécieront l’entraînement, même si votre patience pourrait en prendre un coup. Le seul soucis par contre, c’est que sur le plan environnemental, cela tourne en rond : on a rapidement une sensation de déjà-vu.
O.W.L Projekt n’est pas le casse-tête du siècle, mais il offre une expérience de réflexion agréable et bien calibrée, malgré quelques soucis de visibilité liés à la caméra isométrique. Si vous aimez les jeux qui mêlent zenitude et défis, ce jeu cubique pourrait bien trouver une place dans votre collection. Et puis, entre nous, qui n’aime pas déplacer des cubes magiques ?